Bastos maintient Lyon dans la course
3 mai, 2010 | OL PEOPLE |
Instruits de la nette victoire de Lille devant Nancy (3-1) en fin d'après-midi, les hommes de Puel ont franchement peiné, mais ont assuré l'essentiel sans réellement se rassurer dans le jeu après la leçon reçue par le Bayern Munich en Ligue des champions mercredi (défaite 3-0). Ce succès obtenu à la 72ème minute sur une puissante frappe croisée de Bastos bénéficiant d'un carambolage entre El Kaoutari et Yangambiwa remet en tout cas l'OL en selle, avec Lille dans le viseur à deux points et un match en retard à Monaco le 12 mai. Montpellier, de son côté, poursuit sa glissade. Privé de ses hommes d'impact et d'expérience (Jeunechamp, Marveaux, Dzodic), le promu voit s'éloigner son rêve européen. Son dernier succès remonte au 21 mars à la Mosson devant Valenciennes (2-1). "Ce soir nous voulons la victoire", avaient du coup exhorté, par tifo interposé, les fans de "La Butte"… Avec plus de précision offensive, ils auraient sans doute été entendus. La première période, engagée, valait surtout pour les occasions franches lyonnaises, la plupart en contre.
Notamment celle de Lisandro Lopez, servi par Bastos et dont la frappe en pivot trouvait le poteau de Jourdren (15). Un tir de Pjanic, 9 minutes plus tard, le frôlait encore, alors que Govou, au bout d'un centre de Bastos, plaçait une tête boxée que Jourdren captait encore (26). Si les opportunités franches étaient lyonnaises, Montpellier n'en développait pas moins une sacrée activité au milieu, récupérant de nombreux ballons mal ressortis par des Lyonnais n'offrant pas un visage très serein. Costa ou Saihi, bien relayés par Pitau, ratissaient ainsi, pour alimenter leurs attaquants moins habiles dans le dernier geste quoique dangereux dans l'intention comme Aït-Fana (12) ou Camara (26) par des frappes trop écrasées, ou encore celui-ci d'une frappe dans le ciel languedocien (16). Les Montpelliérains prenaient un peu plus possession du territoire lyonnais après la pause et, un quart d'heure durant, l'OL retenait son souffle, prenant totalement l'eau. Costa, au four et au moulin, mais aussi Camara, exerçaient un pressing haut, qui plaçait Lloris, impeccable, sur le grill. C'est d'ailleurs le gardien international qui amenait le but lyonnais. Son très long dégagement lobait les deux malheureux défenseurs héraultais qui se percutaient. Bastos n'en demandait pas tant… Et les derniers assauts montpelliérains ne changeaient rien, même si Lovren, d'une tête en retrait mal assurée, manquait de tromper son gardien…
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