Le président de l'Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas a vigoureusement dénoncé dimanche "un climat pervers autour de l'Olympique lyonnais", après le match Lyon-Lille (1-1) de la 9^ème journée de Ligue 1.

"Il y a un climat pervers autour de l'Olympique lyonnais. Ce qui a été écrit dans le quotidien « L'Equipe », dimanche, est inadmissible et si j'étais directeur de la rédaction de ce journal, je prendrais des sanctions. C'est une faute professionnelle grave qui ne correspond pas à l'esprit de ce que l'on doit faire lorsque l'on est journaliste", a-t-il estimé. "Quand vous voyez que « L'Equipe » se permet d'appeler Alain Perrin « PPH », (Passera Pas l'Hiver, ndlr), c'est une faute professionnelle déontologique grave. Quand un journaliste se permet pour un entraîneur qui fait de son mieux et plutôt bien, car l'équipe est quatrième, de dire qu'il ne passera pas l'hiver, c'est scandaleux", a déclaré M. Aulas. "Cela résume assez bien malheureusement le contexte dans lequel un certain nombre d'entraîneurs et de joueurs doivent s'exprimer. L'intérêt des médias est de faire en sorte qu'il y ait un certain nombre de problèmes entre l'entraîneur et le président, l'entraîneur et les joueurs, l'entraîneur et son encadrement", a regretté l'homme fort du club sextuple champion de France. Le président de l'OL a également minimisé, comme déjà Alain Perrin vendredi, l'incident, survenu entre l'entraîneur et Juninho, qui a quitté la séance vidéo organisée par le technicien jeudi après la déroute à Barcelone (3-0). "C'est un épiphénomène. Je pense la même chose que mon entraîneur et la même chose que Juninho. A partir du moment où les choses ont été expliquées, quand on est entre gens intelligents, il faut vraiment être pervers pour imaginer que ce n'est pas bien", a-t-il expliqué. A défaut de voir un grand OL sur le terrain, c'est Aulas qui fait le show. Comme d'hab.