Texte : Morgan Couturier. Alors que l’OL affiche un regain de performance sur le terrain, Jean-Michel Aulas continue d’œuvrer en coulisses pour maintenir son club dans les hautes sphères. Son récent périple à Dubaï en est la meilleure illustration.
Nombreux le pensaient effacé, embarqué dans une lente passation de pouvoir. À raison parfois. Mais à tort, surtout, à en juger par les dernières journées surchargées du président lyonnais. Entre la gestion des transferts et la mobilisation des troupes en vue d’une remontée au classement, Jean-Michel Aulas n’a pas ménagé sa monture ces derniers jours.
Plus encore, le fondateur de Cegid donne de sa personne, en témoigne l’aller-retour pour Dubaï qu’il s’est imposé ce mardi 1er février 2022. Un voyage express, qui avait pour mission première de regonfler les caisses du club olympien fortement impacté par la crise du Covid et l’instauration de jauges sanitaires. En effet, ces dernières ont privé le Groupama Stadium de fortes rentrées d’argent, l’enceinte décinoise n’ayant pu afficher complet, principalement lors des chocs face au PSG et Saint-Etienne.
Un contrat renégocié avec Emirates ?
Jean-Michel Aulas s’est donc offert un périple de moins de 24 heures au pays de l’or noir, afin de rencontrer le Cheikh Ahmed bin Saeed Al Maktoum, PDG du groupe Emirates et sponsor maillot du club jusqu’en 2025. Pour voyager mieux et plus loin ? La vérité ne doit pas être très éloignée de cette affirmation. La présence de Tony Parker, ambassadeur de l’OL et probable successeur de JMA, vient également étayer cette thèse.
Chiffré à 20 millions d’euros par saison, l’accord pourrait ainsi être réévalué, au grand soulagement des financiers du club lyonnais. Pour quelques précieux millions supplémentaires, cela valait bien la peine de s’imposer 12 heures de vol aller-retour et d’accorder un maillot en offrande à l’oncle de l’Emir de Dubai.
Car si aucune information officielle n’a filtré, Jean-Michel Aulas s’affichait heureux à son retour entre Rhône et Saône. La victoire sur l’OM, le soir même, n’aura fait qu’accentuer cette impression. Qu’on se rassure donc, JMA est toujours aux affaires. Dans son sillage, tout un club reprend des couleurs. Et son envol !
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