Par Morgan Couturier
Longtemps en place défensivement, l’OL a fini par rendre les armes face au PSG, à l’occasion d’une cruelle séance de tirs au but (0-0, 6 tab à 5).
Pour la 5e fois en six participations, les partenaires de Memphis Depay échouent en finale de la Coupe de la Ligue. Une défaite tragique, qui par ricochet, exclut probablement les Lyonnais de toutes coupes d’Europe l’an prochain.
C’est là le propre d’une finale. Tout le long de la rencontre, la coupe tant enviée s’affiche là, à la croisée des regards, tel est un trésor qui nous tend les mains. Difficile de l’ignorer, ou même de chasser ces désirs inadaptés, qui inlassablement, vous invitent à imaginer la soulever.
Plus dure est donc la chute, lorsque le sort de cette même finale vous ramène à une triste réalité, celle d’un perdant voué à se contenter d’une pauvre médaille. Longtemps habitués à gagner, les Lyonnais se seraient volontiers passés de cette breloque, eux qui depuis huit ans, chassent désespérément un titre. N’importe lequel. Même cette Coupe de la Ligue, si souvent raillée, aurait ainsi suffi à leur bonheur.
On y a cru jusqu’à la séance des penaltys
Hélas, cette dernière s’est à nouveau échappée. Pour la cinquième fois en six tentatives. Une réalité déplorable, aussi douloureuse que la conclusion de cette 26e et dernière édition de la Coupe de la Ligue, où dans une formidable représentation solidaire, les Lyonnais auront atteint un but : faire douter la machine parisienne jusqu’au bout de la nuit. Celle-ci aurait pu alors devenir magique, comme tant d’autres avant elle.
Seulement, du rêve à la réalité, il y a qu’un pas. Un pas de travers, ou plutôt un tir manqué de Bertrand Traoré, érigé en sixième tireur. Le premier des non-partants. Le premier raté aussi. La suite était écrite. Paris réussit le sien, et Jean-Michel Aulas, tout amoureux qu’il est, eut à nouveau le cœur brisé. Comme les supporters lyonnais présents dans l’enceinte dionysienne, qui malgré leur maigre affluence, avaient eux, réussi leur prestation.
Sur le pré vert, l’OL n’aura pas véritablement raté la sienne, mais faute de se montrer vraiment dangereux, à l’exception d’une frappe contrée de Depay (50e) et d’un coup franc de Maxwel Cornet sorti par Navas (81e), il aura remis les espoirs d’une victoire à plus tard. À cette fameuse loterie des tirs au but finalement fatale.
Si seulement Lyon avait pensé un seul instant qu il pouvait battre le PSG, ils auraient mis tous les atouts offensifs de leur côté, Paris était prenable, mais voilà, le seul fait de défendre ne permet pas de gagner dans ces finales…et surtout le choix d attendre les penaltys est un mauvais choix…une roulette..ce club est en chute libre malgré cet excellent président