Le lendemain de la défaite à Bordeaux, le président et son entraîneur participaient à la soirée de bienfaisance de MBM à l'Abbaye de Collonges

Le président de l'Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas a indiqué mardi "croire encore au titre" de champion de France, après la défaite de l'OL, désormais 3e de la Ligue 1, dimanche à Bordeaux (1-0), et "bénit le ciel d'avoir engagé Claude Puel comme entraîneur".

"Tant que nous sommes dans les points pour ce huitième titre, il faut vouloir aller le chercher. Il reste un coup à jouer. Si ce titre est conquis dans la difficulté, cela provoquera une joie immense à Lyon", a déclaré M. Aulas dans un entretien accordé au Progrès. "A Bordeaux, cela s'est joué sur trois fois rien. Bon d'accord, il s'appelait M. Bré et non pas trois fois rien", a-t-il encore dit en référence au penalty indiscutable et pourtant refusé à Ederson à la 6e minute, évoquant même un second penalty qui, selon lui, aurait dû être sifflé pour Juninho sur une main de Marouane Chamakh. Jean-Michel Aulas affirme encore que "sa confiance reste intacte" dans l'équipe et le match, vendredi à Gerland contre Paris SG "tombe à pic". "Si les joueurs sont ce qu'ils valent et s'ils ont le mental qui était le leur à Bordeaux, alors je ne peux qu'y croire", a-t-il encore avancé, affirmant "ne jamais s'être ennuyé à Gerland cette saison" même s'il admet "qu'on ne joue pas des matches pleins et que tout n'est pas parfait". Le président de l'OL a également précisé qu'une non-qualification en Ligue des Champions provoquerait "un écart de 20 à 25 millions d'euros" dans le budget du club et qu'il saurait aussi faire face à une 7e place au classement. "Cela serait juste plus difficile d'attirer des joueurs de très haut niveau", a reconnu M. Aulas qui a défendu le recrutement de l'OL et l'arrivée comme entraîneur général de Claude Puel. "C'était l'homme idoine à l'époque. Je bénis le ciel de l'avoir choisi sur proposition de Bernard Lacombe. Si nous ne gagnons rien cette saison, ce ne sera pas de la responsabilité de Puel. C'est l'an prochain que l'on saura ce qu'il peut apporter. Si nous avions fait une seconde année avec Alain Perrin, le groupe aurait explosé. Parfois, il n'y a pas que le résultat qui compte", a conclu l'homme fort de l'OL.