Monaco, vainqueur de Lyon (2-1) après avoir été mené à la pause (1-0), dimanche 24 janvier 2010 au Stade Louis-II, lors des 16e de finale de la Coupe de France, aura le redoutable honneur de se déplacer à Bordeaux en 8e de finale de la compétition.
Après avoir été mené au score à la pause, les Monégasques ont su, en jouant sur leurs points forts que sont les coups de pieds arrêtés et le contre, renverser la rencontre. Cette qualification permet à Monaco de démontrer sa capacité à lutter désormais pour l'Europe. En revanche, côté Lyonnais, cette élimination met déjà un terme à un début d'année 2010 intéressant. Désormais, les hommes de Claude Puel ont tout intérêt à se qualifier en Coupe de la Ligue à Lorient. Le début de rencontre était assez lent, et d'un niveau technique assez moyen. Malgré une première tentative de Nenê, détournée par Cissokho (4), Lyon maîtrisait toutefois les débats. Une frappe de Källström (6) permettait à Ruffier de se mettre en évidence. Puis un bon décalage de Govou était très mal négocié par Gomis (16). La partie, disputée devant une très faible affluence, ne gagnait pas en rythme. Les deux équipes allaient pourtant se créer, au cœur de cette période, de sérieuses opportunités. Ce fut d'abord le cas de Monaco. A la suite d'un raid solitaire, Park, de 25 m, obligeait Lloris à une magnifique envolée (23). Sur le corner, le gardien international était lobé, mais Puygrenier, au 2e poteau ne redressait pas suffisamment sa tête (24). Monaco avait laissé passer sa chance. Si un coup-franc enroulé d'Ederson était détourné avec talent par Ruffier (27), les Lyonnais allaient ouvrir la marque juste avant la mi-temps. A la suite d'un corner, Boumsong devançait Mongongu et Mangani dans les airs pour ouvrir la marque de la tête (0-1, 45+1). Malgré ce but, Monaco revenait en deuxième période avec l'envie de rapidement apporter le danger devant les buts de Lloris. Et Nenê obtenait un penalty fort discutable à la suite d'une faute de Govou. Le Brésilien égalisait en force du gauche (1-1, 52). Dans la foulée, les Monégasques continuaient d'obtenir des coups de pied arrêtés. Ce qui permettait à Nenê de faire briller Lloris (52), lequel était encore décisif devant Park (57). La partie devenait plus rythmée. Et malgré certaines opportunités rhodaniennes, Monaco demeurait le plus actif. Logiquement, à la suite d'un centre de Modesto côté droit qui lobait Lloris, Park reprenait victorieusement de la tête (2-1, 77). Puel lançait trop tard alors Lisandro et Delgado pour tenter d'égaliser. En vain.
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