Par Franck Girardet
Après avoir pris 2 buts en 10 minutes et être revenu à 2-1 à la 14ème minute sur un but de Lacazette, l’OL a réussi de manière miraculeuse à rejoindre les vestiaires avec un seul but de retard grâce à Lopes alors que Montpellier a eu moult occasions de marquer.
La seconde période n’a rien changé avec Montpellier qui a marqué très vite au retour des vestiaires, pour enfoncer le clou avec un 4ème but à 10 minutes du terme. Le but de Ghezzal à la 82ème minute est anecdotique. Décidément cette équipe lyonnaise a le don de nous démontrer après chacune de ses sorties que même après avoir touché le fond elle à la capacité de creuser encore plus profond. Profond comme le malaise qui est en train de naître dans cette « équipe ». Un fond de jeu inexistant, une combativité qui fait défaut.
Ce ne sont pas des footballeurs mais des spéléologues que finance Jean-Michel Aulas tous les mois.
La vraie question se pose également sur les choix d’Hubert Fournier qui maintient Morel sur le côté gauche et démontre un peu plus à chaque match qu’il est très très loin du niveau de Bedimo. Il met sa meilleure vigie du milieu de terrain Gonalons en défense centrale (laissant Lindsay Rose ancien international espoirs arpenter le centre-ville de Lyon dans l’après-midi alors qu’on préférerait le voir sur le terrain). Sans compter la présence de Tolisso comme milieu défensif alors que la veille Fournier lui-même doutait de ses performances et de son état d’esprit. Qu’on le rassure, son verdict était le bon. Rien ne fonctionne mais rien ne change. Si demain il n’est plus l’entraîneur de l’OL, il pourra toujours postuler pour le gouvernement…
Le seul point positif dans cette défaite est qu’elle fait au moins un lyonnais heureux : Louis Nicollin.
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