Par Morgan Couturier
Les dégradations opérées par quelques ultras parisiens ne resteront pas sans suite. Le Parc OL s’est porté partie civile et pointe certains agissements des équipes de surveillance du PSG.
Le soufflé venait à peine de retomber et il y a fort à parier que les joueurs parisiens fêtaient encore leur victoire, quand la nouvelle est apparue sur les réseaux sociaux. Sièges arrachés, toilettes cassés, les hommes de la Capitale ont marqué l’enceinte lyonnaise de leur empreinte. De fait, ni l’OL ni le Parc OL ne pouvaient passer outre de telles dégradations, lesquelles n’ont pas manqué de faire « pleurer » Jean-Michel Aulas. Le Parc OL s’est donc résolu à se porter partie civile, pointant le manque de réactivité des équipes de surveillance du PSG, sommées d’intervenir en cas de désordre de leurs protégés. Pourtant, aucune interpellation n’a été commanditée, tant bien même les images se montraient « très explicites », regrette l’OL dans son communiqué.
Des tags anti-PSG inscrits dans les sanitaires
Les preuves ont donc été confiées à la police judiciaire. En réaction, le PSG a décidé de porter plainte contre X, condamnant avec « la plus grande fermeté l’ensemble des troubles causés durant ce match par une petite minorité ». Malheureusement, selon le journal Le Parisien, ces gestes inexcusables trouvent écho dans des tags commis en amont de la rencontre par les supporters lyonnais dans les sanitaires du Parc OL. Des attaques à l’encontre des ultras parisiens que les services de nettoyage ont dû effacer à la hâte avant l’arrivée du grand public. Cette provocation ne sera finalement pas restée sans réponse et ternie le souvenir de ce succès populaire.
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