Après la défaite de l'Olympique lyonnais, mercredi 23 décembre 2009 sur son terrain de Gerland face à Montpellier (2-1), son président Jean-Michel Aulas a de nouveau apporté son soutien à son entraîneur Claude Puel, cible des critiques du public, et a appelé à la sérénité autour de son club.
Quel est votre sentiment après cette nouvelle déception?
C'est effectivement un non match. Malgré les qualités de cette équipe de Montpellier très supérieure à l'OL ce soir. Les joueurs avaient dit vouloir être présents mais ils n'ont pas été capables de se surpasser. Ils ont fait tout ce qu'ils ont pu mais la lassitude physique entraîne une lassitude mentale. Montpellier avait bénéficié d'un jour de récupération supplémentaire par rapport à nous. Ce qui fait de la peine, c'est que nous n'avons pas pu réagir après le 2e but de Montpellier et que tout de suite après l'égalisation, il y a eu cette erreur de marquage absolument incroyable. C'est un peu à l'image de ces (derniers) matches ratés.
Confortez-vous encore Claude Puel?
La question n'est pas que je le conforte ou pas. Si je le conforte, on va dire que je le mets en danger et si je ne le conforte pas, on dira que j'ai changé d'avis. Claude est comme moi. Il fait le maximum. Il prend ses responsabilités en cherchant des solutions. Nous avons quinze jours pour réfléchir et bien analyser. Les dirigeants sont là pour prendre les décisions les plus lourdes et avec sang froid. Ce n'est pas en insultant entraîneur et président que l'on résout les problèmes. Si c'était un problème d'entraîneur, j'aurais assumé ma responsabilité. Aujourd'hui, c'est un problème de qualité physique des joueurs qui rejaillit sur les matches. Il n'y a pas cet enthousiasme qui permet de relancer la mécanique. Claude Puel est fragilisé dans les journaux mais pas au sein du club. S'il suffisait aussi de changer le médecin et le préparateur physique, imaginez bien que nous le ferions. La solution est plus difficile à trouver.
Comment espérez-vous la suite de la saison?
Nous sommes tous peinés. Ce n'est pas la peine de se faire plus mal qu'on a mal. Ce n'est pas avec l'équipe de ce soir que nous pourrons battre le Real Madrid ou revenir sur Bordeaux. L'objectif reste d'être dans le haut du tableau. Je ferai ce que je pense devoir faire. Je reste très informé de l'intérieur et de ce qui se passe, il faut être patient et responsable. Il n'y y a pas de drame, le football est un jeu fait de compétition. Je suis là pour résoudre les problèmes, tirer les bilans et atteindre les objectifs. Nous ne sommes pas totalement à notre place mais les solutions ne sont pas dans les changements d'entraîneurs ou les insultes.
0 commentaires