Par Paul Chetaneau
Toutes les heures, le son de ses 65 cloches résonne sur la place des Terreaux sans que son histoire ne soit connue… A l’occasion de son centième anniversaire, la ville de Lyon a décidé de dévoiler les secrets de ce colosse d’airain de près de 20 tonnes.
L’hommage à ce prestigieux carillon a déjà commencé. C’était le jour de la fête de la musique, lorsque Charles Dairay, le carillonneur officiel de la Ville de Lyon, proposa un concert reprenant les standards de la musique populaire. Une mise en bouche, pour ce tout frais centenaire, puisque ce samedi 29 et dimanche 30 juin, le colosse d’airain célébra officiellement son 100e anniversaire avec un concert de musiciens de renom : carillonneurs d’Anvers, de Malines, de Saint-Pétersbourg et de Bourneville-Birmingham, alors que l’art campanaire était encore mis en lumière le lendemain sous l’égide des élèves de la classe d’Orgue du Conservatoire de Lyon, lesquels proposaient un concert de restitution de la Master Class de Charles Dairay.
1919-2019, 100 ans de transformation
De telles performances n’ont pas manqué d’illuminer le carillon le plus célèbre de la ville. En 100 ans d’existence, ce dernier aura d’ailleurs subi de nombreuses modifications. A la construction de l’Hôtel de Ville de Lyon au XVIIe siècle, le beffroi ne possédait ainsi que quatre cloches. Ce n’est qu’en 1914, sur les ordres du maire de l’époque, Edouard Herriot, que l’installation du carillon fut entamée, avec 28 cloches à son actif. Ce dernier est finalement restauré et agrandi en 1987, année où lui sont ajoutées 36 cloches. Il devient alors le plus grand carillon de France avant d’être détrôné par celui de Chambéry en 1993, lequel compte 70 cloches. À noter que la 65e et dernière cloche du carillon lyonnais, ou « cloche du millénaire » fut, elle, ajoutée en l’an 2000.
les archives concernant ce carillon auraient-elles disparu ? on retrouve dans tous les journaux les mêmes phrases louangeuses, rien à voir avec la vérité. Ce serait bien que les archives de la mairie retrouvent les expertises de 1992 quand Lyon s’est vu refuser sa participation au congrès de la fédération mondiale du carillon en raison de la médiocrité de ce carillon et de l’incompétence de son carillonneur auto proclamé