Par Bernard Gouttenoire
Affluence des grands jours à l’Hôtel des ventes d’Ainay, dans le 2eme. Maitre Cécile Conan, avait convié les amateurs d’art pour une vacation consacrée à la peinture lyonnaise et plus encore, ancienne (hollandaise et italienne).
Ainsi pour entamer, on assistait à une joute autour d’Abel Grimmer (1570-1619) l’été ou la fenaison qui partait à 34 000 euros au marteau (plus les frais), une œuvre qui avait été vendue chez Christies Amsterdam, en 1995. Ensuite, on adjugeait une scène de genre italienne, attribuée à Balassi Mario (1604-1657) pour 12 200 euros. Un portrait d’homme attribué à Simon Vouet (1590-1649) voyait l’estimation (de 6000 euros) s’envoler à 45 000 euros. Une huile de Joost de Momper (1564-1635) paysage d’hiver estimé 60 000€, terminait le double au marteau à 120 000 euros. Les lyonnais représentaient une bonne partie de la vente, défendus par l’expert Olivier Houg.
On citera deux petits paysages de Ravier (ancienne collection Pierre Montheillet) qui dépassaient les 3000 €, avec les frais. Des George Bouche (1874-1941) de jeunesse, rares, et un grand tableau d’Henry Vieilly (1900-1979) – le professeur de Fusaro, de Cottavoz et Truphémus- dans une scène orientaliste très atypique, un style méconnaissable mais forcément très recherché. Bonheur absolu pour cette jeune femme qui enchérissait sur une ravissante scène signée François Vernay (1821-1896) entre les arbres un dessin réhaussé, qu’elle emportait pour 120 petits euros. Se faire plaisir est possible.
Enfin l’un des sommets de la vente, Cécile Conan proposait un très grand tableau de Jacques-François Carabain (1834-1933) une place à Vérone, datée 1880, et estimée 10 000 euros, fut adjugée 65 000 euros, de quoi donner le sourire à la salle des ventes qui totalisait 683 000 euros (dont 464 000 euros pour les tableaux).
Samedi 6 octobre 2018
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