Par Marc Polisson
On pourra longtemps épiloguer sur la droite la plus bête du monde… et sur sa faillite collective à l’occasion de l’élection présidentielle de 2017.
Des nombreuses frasques financières reprochées à François Fillon, le fait de salarier ses enfants étudiants Charles et Marie au Sénat à plus de 4 000 euros par mois au frais du contribuable alors que le salaire mensuel moyen des Français avoisine les 1500 euros revient dans toutes les conversations. A égalité avec les « jobs de vacances » à 55 000 euros confiés à ses adolescentes de 16 ans par l’éphémère ministre de l’intérieur Bruno Le Roux(Blard) quand il était député. Le naufrage annoncé du camp libéral couplé à la retenue de Marine le Pen (qui joue la victoire en 2022) a eu pour corollaire la mise en orbite d’Emmanuel Macron ouvertement soutenu par la quasi-totalité de la classe médiatique, celle-là même qui va s’empresser de l’assassiner dès la rentrée selon la rituelle théorie des 3 L : Je lèche, je lâche, je lynche…
Mais le plus drôle est ailleurs. A un mois du premier tour, on assiste au sprint de ceux qui volent au secours de sa victoire. A gauche, ses anciens collègues du gouvernement dont le Lyonnais Thierry Braillard. Si son parti, le PRG, soutient officiellement Benoit Hamon, le secrétaire d’Etat aux Sports a changé de cheval de peur de perdre son siège de député dans la 1ère circonscription où se profile la candidature concurrente de Thomas Rudigoz, maire centre gauche du 5ème, soutenu par Caroline Collomb. On verra si la manœuvre réussit. A droite, l’attrape-tout Macron a réussi à envoûter de vieux ministres chiraquiens, et ce n’est pas étonnant pour ceux qui se souviennent que Jacques Chirac avait appelé à voter François Hollande en 2012. Le fait de retrouver désormais dans la même barque présidentielle deux hommes qui se méprisent (pour ne pas dire haïssent), Gérard Collomb et Dominique Perben est d’un ridicule absolu, surtout pour l’ancien garde des sceaux, humilié par Gégé aux municipales de 2008.
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