Photo © Fabrice Schiff
Alors que Jean-Louis Borloo et François Bayrou ont signé, mardi 5 novembre 2013, la charte qui unit leurs partis, le maire du 2e arrondissement fustige « une alliance (…) de circonstance et électoraliste. »
Rallié au panache de Borloo au titre de Lyon Divers Droite, Denis Broliquier va de désillusion en déconfiture. Après l’investiture de Christophe Geourjon comme tête de liste de l’UDI pour les municipales lyonnaises, voilà que son capitaine national décide de faire cap commun avec Bayrou autour d’un projet baptisé l’Alternative. « Dans l’esprit des Français, François Bayrou est quand même l’homme qui a fait basculer la France à gauche et on en mesure chaque jour les résultats dévastateurs. François Bayrou aurait dû préalablement redéfinir très clairement son positionnement de centre droit pour être en phase avec l’UDI », prévient Broliquier. Pour l’édile du 2e, cette alliance n’offre aucune visiblité au niveau local. En particulier du côté des électeurs. « Dans des dizaines de villes, l’essentiel des troupes Modem a basculé dans le camp socialiste. C’est exactement le cas à Lyon. » Denis Broliquier trouve peu de pertinence politique à cette dynamique d’union « de circonstance et électoraliste » et se dit « perplexe. » « Comment faire comprendre aux Français que des candidats pourraient se présenter à gauche aux élections municipales de mars et en juin au centre droit pour les Européennes ? De plus, présentée comme une « Alternative » au Front National, je crains au contraire que cette alliance prématurée ne le nourrisse. »
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