Texte : Marco Polisson. Suite à la démission fracassante de François Bordry, il a fallu trouver en urgence un patron qui fasse consensus pour pérenniser les biennales de Lyon.
Remontons aux origines de cette nouvelle affaire rocambolesque qui témoigne de fortes dissensions au sein de la majorité des collectivités gérées par la secte verte. En cette fin d’année 2021, Nathalie Perrin-Gibert est dégoutée. Elle qui pensait avoir mis les professionnels de la culture dans sa poche avec les étrennes distribuées l’an dernier (4 millions d’euros euros dont 100 000 euros à ses copains du Petit Bulletin) a vu tous ses efforts réduits à néant.
L’adjointe à la Culture du petit …. Doucet a découvert dans la presse le projet de ses « alliés » écologistes de la Métropole de transformation des usines Fagor-Brandt, écrin des dernières biennales d’art contemporain, en hangar-atelier de réparation des tramways TCL. Un camouflet qui a précipité la démission de François Bordry, président des Biennales, alors que Dominique Hervieu, lasse de voir le projet du Musée Guimet s’enliser, annonçait son départ de la Maison de la Danse.
Il a fallu chercher en urgence un nouveau maitre de ballet.
Ce matin, par communiqué, la Biennale de Lyon et ses partenaires publics, le ministère de la Culture (DRAC Auvergne-Rhône-Alpes), la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Métropole de Lyon et la Ville de Lyon annoncent l’arrivée expresse de Gérard Debrinay. Le nouveau président est en terrain connu : depuis 2006, il est membre du Bureau de l’association La Biennale de Lyon.
« Très engagé sur le territoire Auvergne-Rhône-Alpes et dans le secteur culturel, il est également membre du bureau de l’URDLA (Villeurbanne), Président de MacSup Planet, Président de l’orchestre symphonique « Ose ! » et Président de 1D Lab, société digitale développant des applications culturelles numériques. Ancien président du groupe Algoé, Gérard Debrinay « assume en parallèle de nombreuses responsabilités au sein d’organisations de premier plan en France et à l’étranger ».
Interrogé par notre consœur Françoise Petit (Lyon People) depuis sa retraite brésilienne, Guy Darmet approuve ce choix. « Gérard Debrinay était dans le bureau, il connait très bien les Biennales. C’est un homme très engagé dans le monde culturel comme son épouse Manuèle. Investi dans l’art contemporain mais aussi spectateur attentif et fidèle de la Danse. C’est un très bon choix »
Et le fondateur de la Maison de la Danse de conclure : « Il va devoir mener avec la Métropole, la Région et l’Etat le choix du prochain codirecteur (trice) Danse de la Biennale et avec la Métropole l’indisponibilité future de Fagor ! »
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