Texte : Jean Voilaraie – Sommées de quitter Gerland suite à l’arrêté pris par la Préfecture du Rhône, certaines prostituées ont vu leurs frais de fourrière remboursés par la mairie écologiste. Une décision incompréhensible et déjà polémique.
Ils se savaient mis à l’écart, ignorés par la Ville de Lyon et de la Mairie du 7e arrondissement, lesquels n’ont jamais cru bon de répondre à leurs plaintes et à leurs inquiétudes. Mais en ce week-end de célébration du 8 mai 1945, les écologistes ont remis de l’huile sur le feu et relancé la guerre qui les oppose aux parents des jeunes licenciés des différents clubs de la Plaine des Jeux de Gerland.
En cause, le choix incompris, pris par Grégory Doucet et ses acolytes, de rembourser les frais de fourrière pour les prostituées qui n’eurent pas le temps de déplacer leur camionnette avant le passage des forces de l’ordre et la mise en application de l’arrêté pris par la Préfète du Rhône, Fabienne Buccio (lire par ailleurs). Selon les informations de nos confrères de Lyon Capitale, la Mairie de Lyon assume pleinement cette décision et ces dépenses, évidemment payées par le contribuable.
En réaction, les parents des jeunes sportifs réclament le remboursement de leurs contraventions
Plus encore, selon l’association Cabiria, connue pour sa défense des travailleuses du sexe, la maire du 7e arrondissement, Fanny Dubot, se serait ouvertement prononcée contre l’arrêté préfectoral, manifestant ainsi un parti-pris en faveur des prostituées, au détriment des jeunes, contraints de s’entraîner à proximité de ces… charmantes voisines.
Sitôt prise et portée à l’oreille des parents, cette décision n’a pas manqué de faire réagir les parents des licenciés concernés. Déjà très échaudé par le manque de considération des écologistes, le collectif s’est ainsi senti offensé par ce soutien manifeste. Et a décidé de réagir.
En effet, certains de ces parents ont entrepris des démarches visant à se faire ironiquement rembourser des nombreuses amendes reçues pour stationnement gênant, alors que ces derniers ne s’arrêtaient que temporairement, le temps de poser leurs enfants. Au-delà de cette requête, ces accompagnateurs furent nombreux à voir leurs vitres brisées ou leur véhicule pillé.
Là encore, ceux-ci veulent profiter de la supposée générosité de la Ville de Lyon pour envoyer leurs factures de réparation. Les élus écologistes auront-ils la même clémence ? Rien n’est moins sûr !
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