La chronique satirique de Marco Polisson – Au-delà de son aspect risible, la photo de Grégory Doucet main dans la main avec le Che Mélenchon en dit long sur les rapports de subordination entre Insoumis et Verts.
Signé du photographe Norbert Grisay (agence Hans Lucas), ce cliché figure en bonne place dans la rubrique politique du Parisien-Aujourd’hui en France daté du 2 septembre 2022. Elle illustre selon nos confrères Pierre Maurer et Julien Duffé la stratégie mise en place par l’extrême gauche pour continuer d’asservir EELV-Les Verts : « De longue date, le chef des Insoumis entretient des relations en dents de scie avec les écologistes. Dans l’espoir de former une liste commune aux européennes, il en cajole certains au détriment des autres. »
Vous n’aurez pas eu de mal à deviner qui, chez les écolos à Lyon, est le premier de la classe pastèque à être tombé dans le panneau : « À l’orée de l’été, Jean-Luc Mélenchon s’est trouvé un nouvel ami. Un écologiste, qu’il complimente à l’envi. Son nom : Grégory Doucet, le maire de Lyon qui a arraché, en 2020, la capitale des Gaules au grognard d’Emmanuel Macron, Gérard Collomb. » raconte Le Parisien. Le coup de foudre a eu lieu en juin dernier, quand l’éphémaire de Lyon a convié son idole sur la terrasse de l’Hôtel de Ville, où flottait un drapeau ukrainien. Avec une grosse polémique à la clé (photo ci-dessous).
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Le …. Grégory est ressorti transi de ce speed dating, s’épanchant comme un adolescent amoureux – pas encore éconduit – sur son Grand Amour : « C’est un homme politique inspirant, il a des convictions et des valeurs qui sont férocement chevillés au corps, confie Doucet au Parisien. Ce que confirme Gabriel Amard le député LFI de Villeurbanne, chargé de tenir la chandelle : « Il s’est passé quelque chose d’important, une connexion intellectuelle entre eux (sic). Il a trouvé en Grégory Doucet un interlocuteur municipal qui a une vision transversale et globale faisant écho à la sienne », appuie le gendre de Mélenchon « qui a assisté à la rencontre » précise Le Parisien.
On ne sait pas la suite que les affres de la politique politicienne donneront à cette idylle, mais elle confirme ce que l’on savait depuis longtemps : Doucet est plus rouge que vert. D’où les tensions récurrentes avec Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon.
Des Champions !