Par Diane Bellont
Forts des sondages qui les placent en tête à Lyon, les écologistes organisent une grande soirée de présentation de leur programme à la Plateforme. A Grenoble, où ce même programme a été mis en place en 2014, tous les clignotants sont au rouge. Voilà ce qui nous attend !
Les Verts lyonnais s’y croient déjà. Inconnus du grand public, leurs leaders Gregory Doucet (ci-dessous) et Bruno Bernard ont pris soin de soigner sur les photos de presse leurs tenues vestimentaires pour ne pas apparaître en soixante-huitards attardés… tels qu’on les voit dans les manifestations. Leur modèle : Grenoble, ce laboratoire national que pilote Eric Piolle depuis 2014 avec l’extrême gauche, est en train de détruire le tissu économique de la ville qui a manqué être mise sous tutelle en 2016. Le maire a commencé par supprimer les panneaux publicitaires, se privant d’une manne financière de plusieurs centaines de milliers d’euros par an.
Il a décidé de couper les lumières à la nuit tombée, et supprimé les caméras de vidéo-surveillance, engendrant une hausse exponentielle de la délinquance. En matière de mobilité, il a réduit le nombre de voies de circulation automobile sur ses axes structurants et limité la vitesse à 30 km/heure, ce que veulent imiter les verts-rouges lyonnais. Les bouchons sont de mise, impossible désormais de traverser la ville, les commerces en font les frais. Les automobiles se reportent donc sur le périphérique, saturé en permanence, contribuant largement à polluer ses banlieusards.
Eric Piolle aura ainsi tenu beaucoup de ses promesses. Toutes ? Non. Pas celle de rendre gratuits les transports en commun. A Lyon, ce modèle semble déjà inspirer 22% des électeurs. Il est vrai que se rendre sur place pour mieux se rendre compte, c’est loin… à vélo !
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