Texte : Marco Polisson – Scène de désolation sur cette belle artère qui longe le Rhône en direction du Parc de la Tête d’Or. Un épisode cauchemardesque de la série #Lyon écolo.

La dernière tempête n’y est pour rien. Le réchauffement climatique non plus. La riveraine à forte poitrine qui nous a alertés en a eu le souffle coupé. Et n’en revient toujours pas. Pour percer une nouvelle piste cyclable, baptisée Voie lyonnaise 1, les apprentis sorciers écolos n’y sont pas allés de main morte : une dizaine de platanes ont disparu du paysage… sous le prétexte qu’ils étaient malades.

Le nouveau réglement local de publicité s’applique pour tous et partout sauf pour la propagande écologiste

Et comme, chez les écologistes, une incohérence n’arrive jamais seule, la déforestation à la sauce Doucet – Bagnon* s’illustre sur des panneaux publicitaires de propagande – censés être bannis du paysage – qui s’étalent sur plusieurs centaines de mètres, et défigurent encore un peu plus ce quartier jusque là préservé des folies de la secte verte.

Sur l’avenue de Grande Bretagne, une vingtaine de stationnements vont également disparaitre, qui s’ajoutent aux 200 autres places supprimées, boulevard de la bataille de Stalingrad. L’accès au parc de la Tête d’Or en automobile va se compliquer sérieusement, aucune alternative n’étant prévue par la Métropole de Lyon.

*Surnommé « l’ayatollah du vélo », le bucheron Fabien Bagnon est le vice-président écolo de la Métropole en charge des mobilités.