Lyon. La tour du Crédit Lyonnais transformée en pénis géant par les écologistes

4 mars, 2021 | POLITIQUE | 13 commentaires

Par Jean-Marc Requien*

Vous vous demandez si cette affiche est de mauvais goût. Il me semble que la réponse est dans la question ! Un nouvel épisode de la série #Lyon écolo.

Cette tour du Crédit Lyonnais transformée en pénis géant me fait penser aux dessins naïvement obscènes d’adolescents émoustillés par leur puberté naissante.

Mais comme vous le savez, les goûts et les couleurs ça se discute. Ainsi, par exemple, moi qui adorais le Vert jusqu’en juin 2020, je ne peux plus désormais le voir en peinture. Non seulement cette affiche est de mauvais goût, mais elle est très laide. Et cela me paraît encore plus grave.

Quant à la question qu’elle pose, elle m’afflige. Va-t-on devoir écrire le nom de notre ville en écriture inclusive ? LYON.NE

Où s’arrêtera la bêtise arrogante de nos petits hommes verts qui se ridiculisent un peu plus jour après jour ?

Petite anecdote pour finir qui vous amusera peut-être. Comme vous le savez, je suis l’auteur du logo de la ville de Lyon que j’ai réalisé en 2001. J’avais été fortement critiqué par un journaliste du Lyon Capitale de l’époque qui me reprochait d’avoir dessiné un animal asexué en émasculant le lion héraldique. Paradoxalement, ce journaliste prônait des idées très proches de celles de nos édiles par intérim.

Lorsque nous aurons réglé ce problème important de savoir si une ville a un genre ou pas, il conviendra très vite, en urgence de s’interroger sur le genre du Rhône et de la Saône.

*Après une longue carrière de publicitaire à la tête de l’agence Euro RSCG Lyon, Jean-Marc Requien s’adonne quotidiennement à sa passion pour la peinture et les collages. Sa prochaine exposition aura lieu à la Galerie Jean-Louis Mandon


> Pour aller plus loin, nous vous invitons à lire la chronique « Le sexe des mots ». L’académicien Jean-François Revel commente la féminisation des mots…

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marco" target="_self">Marco Polisson</a>

Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

13 Commentaires

  1. Anonyme

    Bonjour, sérieusement beaucoup de gens ont perdus leur travail, on attend depuis des mois chez nous, on se terre tous les soirs à 18h avec des antidépresseurs et vous organisez une rencontre dans une salle à 18h30 ???
    Savez-vous que par exemple les accompagnateurs culturels ou Èvenements regroupant des gens sur la place publique sont interdits et limités à 6 par la préfecture ?

    Comment est-ce possible que vous vous puissiez en salle faire une rencontre alors que pour nous tout est interdit !!

    Je suis moins choqué par votre sujet passionnant que par le droit que vous vous donnez.

    Un peu comme l’autre jour à Gadagne où pour l’inauguration de l’horloge chat et il y avait 200 personnes agglutinées.

    On ne comprend plus rien… montrez l’exemple !

    Nous souffrons de respecter les directives. Qu’ils nous libèrent ou bien respectent eux aussi le couvre feu !

    Quand au genre dans la ville. Sérieux rebaptisez des ponts des places, mais pas la peine d’en faire une conférence ! C’est ridicule ! À l’action !

    Réponse
    • rp

      Il s’agit d’un débat en ligne, je ne sais pas où vous avez vu une salle?

      Réponse
    • Etienne

      Lyon.ne d’accord mais si on parlait aussi de Villeurban.ne ?

      Réponse
    • Charly

      Il serait pertinent d’évoquer le rapport entre le gratte ciel et la symbolique phallique, ou plutôt de se poser la question du rapport entre la puissance dominatrice et la forme, le symbole des skylines. Plusieurs études à ce sujet sont extrêmement intéressantes, mais peut-être que de cracher aussi futilement sur une couleur (on est niveau cm2 la, t’aime le bleu bah je t’aime pas et j’aime plus le bleu nah) ou un dessin sans trop se poser de questions vous donnera une meilleure audience.

      Réponse
      • Anonyme

        C’est de la branlette de mouche

        Réponse
  2. âne bâté

    « Lorsque nous aurons réglé ce problème important de savoir si une ville a un genre ou pas, il conviendra très vite, en urgence de s’interroger sur le genre du Rhône et de la Saône. »

    Eh bien figurez-vous que votre question a déjà sa réponse ! Flanquant le socle de la statut du Roi Soleil, les représentations sculpturales du Rhône (masculin) et de la Saône (féminin) !

    Mais chut, ne le dites pas à nos édiles !

    Réponse
  3. Anonyme

    le confinemet à assez duré, la preuve, les écolos nous pndent (si je peut me permettre) des absurdités!!
    après les enfants qui mangent du quinoa avecun oeuf, le second débat le plus imprtatant c’est de savoir si la ville est asexiée où non.vous seriez pas un peut perchés par hasard ?????
    je ne souhaite pas paraphraser Michel Audiard qui parlait de « chef d’escadrille »pour ceux qui connaissent , vous saurez de quoi je parle. ha ha ha!!!

    Réponse
  4. Clauzel

    Ce qui vient des États-Unis n’est pas glorieux
    Entre autre le ( genre) ces délires sont dignes de la psychiatrie, qu’ils nous fichent la paix avec ces débilités d’ados attardés, il y a beaucoup plus urgent à régler.

    Réponse
  5. leopold

    Ah Lyon People, ce qui est marrant à vouloir faire des articles sur la stupidité des verts, c’est que vous ne faites que prouver la votre.

    Il faut vraiment être de mauvaise foi pour croire que l’objet du débat est de déterminer le genre des fleuves, ou d’écrire le nom de Lyon en inclusif.
    Cela prouve juste que vous n’avez pas lu ce qui se trouve dans les verres des lunettes (parce que oui, je vois des lunettes avant des testicules, mais bon là encore ça en dit peut être long sur vos obsessions) : l’objet du débat est donc de savoir si une ville dirigée, faite par les hommes ne serait pas faites que pour les hommes. Et spoiler : oui. La rue, l’espace public est avant tout pensé et réfléchi pour un usage masculin. De plus il est la vitrine de la représentativité des genres dans un système patriarcale, d’où le fait qu’on trouve peu de rues au noms de femmes, et encore moins de statues où elles ne sont pas juste un objet de déco dénudé.
    Bref, la question du genre se pose dans l’espace public oui, mais bien sûr quand on a l’esprit trop étriqué ou opaque à la remise en question pour s’intéresser au sciences sociales, il est plus simple de simplement s’en moquer. Après tout ça vous évitera peut être de simplement admettre que vous n’y comprenez pas grand chose…

    Quand à la laideur de l’affiche, même si je ne vous donne pas tant tord sur ce point, je suis surpris qu’un auteur capable de pondre des collages aussi fades puissent encore être capable de détecter la laideur qu’il ne capte pourtant pas dans son propre travail.

    Réponse
    • Anonyme

      « Et spoiler : oui. La rue, l’espace public est avant tout pensé et réfléchi pour un usage masculin. »
      – si la réponse est oui, sans explications, alors en quoi la conférence et sa question doit-être elle maintenue ? Énoncer les solutions.
      Vous invitez à l’échange et fermez le sujet en entrée.
      -S’agissant du nom de rue, de bâtiments, de statues, cela s’explique aussi beaucoup par le fait que l’Histoire, comme elle est racontée, porte déjà ce déséquilibre. Il faudra du temps, beaucoup de temps encore, pour que, par leur inscription dans l’Histoire de figures féminines, la parité sur ce sujet puisse être envisagé.
      – Par ailleurs, ne disant pas que ces sujets ne doivent être vus, il y a tout de même peut-être un problème de timing compte tenu du contexte. Cela parait être en complet déphasage avec le vécu actuel de la majorité des concitoyens.
      – De plus, en prolongement, à quelques mois des élections régionales, les verts sont à « abattre » et les oppositions ne manqueront pas de faire mousser tout ce qui pourrait paraitre hors sol pour la majorité des concitoyens.
      – Enfin … J’arrête là [je pourrais en écrire des heures]

      Réponse
  6. Psy

    Obsession du pénis… les écolos lyonnais.es ont peut-être un complexe?…

    Réponse
  7. Anonyme

    Okay boomer

    Réponse
  8. Seb

    De toute façon lunette ou penis ça a pas d importance se qui est importance c est que les écolo se servent du couvre feux et de notre ras le bol des informations pour avancer et nous mettre encore plus dans la merde que nous le sommes.
    Car ils impose leurs menus dans les écoles car soit disant que c est plus rapide servir mais se serait pas pour convertir les enfants a devenir Vegan? Et pour nourrir tout le monde ils vont faire comment car il va en falloir des champs des tracteurs et de l angrai?.
    De plus qui va pouvoir rouler dans quelques années avec des voitures électriques? Se ne sera pas l ouvrier. Et bien les personnes avec les poches bien garnis. Donc faut arrêter de croire leurs salades.

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Cliquez ici pour SIGNALER UN ABUS
Vous pouvez nous adresser un email afin de signaler un contenu. Merci de préciser l’adresse de la page dans votre email. Votre signalement sera pris en compte au plus tôt.

Aujourd’hui

samedi 23 novembre

Saint Clément


 

Recevez la newsletter

Restez informé en temps réel !

View More Results…