Texte : Marco Polisson – Les marins d’eau douce de la métropole écologiste ont créé un parcours d’obstacle en forme d’«écluse» sur une artère du 9ème arrondissement, provoquant embouteillage et pollution. L’épisode de cette avarie vient compléter la série #Lyonécologiste.
« Quel bordel ! Ça ne s’arrêtera donc jamais ! » s’exclame cette maman quinquagénaire, pas vraiment le pied marin, mais le verbe aussi enlevé qu’un capitaine de chalutier bien aviné un soir de grande marée. L’objet de son courroux : l’écluse créée par les écologistes devant l’école Joannès Masset et dans laquelle elle est bloquée.
Comme elle, depuis une semaine, les automobilistes qui empruntent la rue Gorge du Loup (Lyon 9) découvrent un nouvel obstacle en travers de la chaussée, les contraignant à s’arrêter puis à slalomer entre le trottoir, des poteaux en métal et des bordures en pierre pour laisser passer les véhicules arrivant à contre sens.
La manœuvre est dangereuse et risquée, il faut bien calculer son coup pour passer dans les temps et ne pas se faire embrocher.
Cet encombrant doublé d’une mini piste cyclable a été sciemment réfléchi (sic) par les élus écologistes du 9ème arrondissement et leur maire en short Anne Brabant dans le but d’obliger les voitures à ralentir devant le groupe scolaire. Mais là où un dos d’âne et un passage protégé auraient largement fait l’affaire, il a fallu faire du zèle et engager un gros chantier.
Les parents d’élèves que nous avons croisés sur les lieux ne comprennent guère l’utilité de cette installation, car l’accès à l’école est déjà protégé. En effet, la rue du docteur Horand qui longe le bâtiment a été piétonnisé, obligeant les voitures à effectuer un détour de plusieurs centaines de mètres pour rejoindre la rue Saint Pierre de Vaise.
Cette nouvelle installation onéreuse et inutile rentre dans la même « logique » dépensière et dogmatique que l’impasse du boulevard de Stalingrad ou celle du rond-point des Monts d’Or à la sortie de Vaise qui ont fait les gorges chaudes des internautes avant de virer au drame en provoquant deux accidents spectaculaires…
Avec la mise en sens interdit du quai Jean-Jacques Rousseau et de la grande rue d’Oullins, le cirque écolo n’est pas près de s’arrêter…
*Merci à notre lanceuse d’alerte Karine B
Bravo les écolos, encore un peu d’argent gaspillé.
Dans la même série vous pouvez prendre en photo l’entrée sur le pont Schuman rive gauche de la Saône : par idéologie la voie qui permet de tourner à droite sur le pont est neutralisée, générant chaque matin quelques kilomètres d’embouteillages inutiles…
De même la rue Philippe de Lasalle à la Croix-Rousse en sens unique depuis plusieurs mois pour faciliter l’augmentation du trafic des bus ; aucun nouveau bus, un détour de 1.5km pour les riverains, et de nombreux « jeunes » sans casque qui prennent le sens interdit…
Tout est fait pour empêcher de circuler, mais sans les quelques uns qui doivent encore aller travailler malgré ce bazar organisé, qui pourrait financer toutes ces bêtises inutiles ?
M. Peoplisson,
On peut se demander si pour compléter vos « papiers » éditos aux formules (trop) souvent pompières et rabatteuses, mais néanmoins (très) souvent légitimes vu le contexte et dans leurs grandes lignes; Est-ce que vous ne devriez pas, pour compléter les points de vue des gens sur « le terrain » (si toutefois vous avez vraiment été sur le terrain interviewer cette maman…) vous entretenir avec les agents et autres ouvriers du BTP qui passent leur temps si précieux et coûteux, à poser des bites en plastiques, repeindre – de nuit – des grosses lignes blanches qu’ils rétrécissent sur les voies encore circulables ou poser dans l’ombre des panneaux et des bacs à composte marrons que seuls les plus verts d’entre nous peuvent lire ou tolérer dans le paysage urbain… Sans doute ont-ils des témoignages forts intéressant à partager?
Bisous people
M. Peoplisson,
On peut se demander si pour compléter vos « papiers » éditos aux formules (trop) souvent pompières et rabatteuses, mais néanmoins (très) souvent légitimes vu le contexte et dans leurs grandes lignes; Est-ce que vous ne devriez pas, pour compléter les points de vue des gens sur « le terrain » (si toutefois vous avez vraiment été sur le terrain interviewer cette maman…) vous entretenir avec les agents et autres ouvriers du BTP qui passent leur temps si précieux et coûteux, à poser des bites en plastiques, repeindre – de nuit – des grosses lignes blanches qu’ils rétrécissent sur les voies encore circulables ou poser dans l’ombre des panneaux et des bacs à composte marrons que seuls les plus verts d’entre nous peuvent lire ou tolérer dans le paysage urbain… Sans doute ont-ils des témoignages forts intéressant à partager?
Bisous
Très bonne idée, Madame BH, mais oseront-ils s’exprimer librement ?
D’autre part, les photos ont été prises par moi-même et mon adjoint. Sur le terrain, donc.
Au fil des écluses, la croisière s’amuse.
Bien à vous,
Marco
Bachibouzouks, ils nous emm. ces piétons qui osent marcher dans la ville et tous ces cyclistes qui pédalent au milieu des embouteillages !
je passe tous les jours dans cette rue, tout est fait pour créer un accident.
je songe sérieusement à changer mon itinéraire quitte à faire 2km de plus.
aménagement couteux, débile et dangereux!
et effectivement un simple dos d’âne était largement suffisant,
d’autant que la rue du DR Horand le long de l’école est complètement piétonnisée!
dans le même esprit on peux aussi parler des places de stationnement (gratuites) qui ont été supprimées au feux du carrefour rue cottin et rue du chapeau rouge pour faire des parkings à vélo, j’en ai compté au moins trois dans un rayon de 150m! (vide au trois quart en permanence)
il y avait pourtant la place pour faire un parking à vélo en face sur le trottoir qui est large de plus de 4m ,mais horreur!! ça ne supprimais pas de stationnements pour voiture!!!!
l’intégrisme écolo est à l’œuvre, je sais maintenant que je ne voterai surtout pas écolo aux prochaines élections!