Embourbé dans une affaire d’emplois fictifs familiaux, Michel Mercier a fait l’objet de nouvelles perquisitions. Cette fois, son domicile est concerné. Sa femme Joëlle a, elle, été auditionnée mercredi 31 août.
Les semaines passent et l’étau se resserre chaque jour un peu plus sur l’ancien Garde des Sceaux. Dans le viseur de la justice, en raison d’emplois fictifs présumés au profit de ses deux filles et de sa femme, comme l’avait révélé le Canard Enchainé au début du mois d’août, Michel Mercier a connu une nouvelle mésaventure ce mardi. Deux semaines après une première perquisition, effectuée au sein même du Palais du Luxembourg, l’ex-président du Conseil Général du Rhône a reçu une énième visite des policiers, selon des sources proches du dossier.
Cette fois, les forces de l’ordre ont étendu leurs recherches à la capitale des Gaules, les bureaux du sénateur ayant été passés au peigne fin, au même titre que la mairie de Thisy (photo) et son domicile. Un joyeux désordre qui ne manque pas d’écorner encore un peu plus l’image de l’élu, pressenti – avant la publication de l’affaire -, pour intégrer le Conseil Constitutionnel. Ce mercredi, l’enquête se répercutait sur sa femme Joëlle, entendue en audition libre par l’Office anticorruption de la police judiciaire, à Nanterre. Oubliée du premier article du Canard Enchainé, l’épouse de sénateur Modem demeure dans le viseur de la justice, pour son rôle de collaboratrice locale auprès de son mari, et ce, depuis 1995 !
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