Par Morgan Couturier

Réputé proche du maire sortant, Denis Broliquier, le chef Fabrice Bonnot a fait son choix pour le second tour des municipales. Pour la mairie du 2^e, son vote est clair, il accorde sa confiance à Pierre Oliver.

Le verdict approche, à mesure que l’on s’approche de la date fatidique du 28 juin, si bien qu’à quelques jours du passage par l’isoloir, tous les soutiens sont bons pour remporter la mise. Une vérité aussi bien valable pour la maire centrale que pour les mairies d’arrondissement de Lyon, théâtre de combats tout aussi excitants que le duel Doucet – Cucherat.

Un simple regard sur le deuxième arrondissement suffit à s’en convaincre. Dans ce fief autrefois conservateur, le premier tour a placé le candidat écologiste Valentin Lungenstrass légèrement devant le républicain Pierre Oliver (1804 voix contre 1739, ndlr). Une infime avance que le chef Fabrice Bonnot espère voir fondre comme ses clients devant ses plats, de manière à offrir l’écharpe tricolore à son nouveau poulain.

Un candidat apprécié pour « sa disponibilité »

Placé dans la bataille municipale par Etienne Blanc, Pierre Oliver a su séduire l’instigateur de l’évènement caritatif Soupe en Scène par « sa disponibilité, son professionnalisme qui font de lui un candidat très sérieux pour devenir notre prochain maire d’arrondissement », dixit Fabrice Bonnot qui, à l’instar de ses collègues restaurateurs ou cafetiers ne souhaitent pas voir leur ville sous la férule verte.

Avant de préciser : « sa capacité d’ouverture permet de rassembler autour de lui une équipe dynamique qui aura toutes les chances de l’emporter lors du 2eme tour des municipales le dimanche 28 juin ». Cet appui ne devrait pas être anodin de par la capacité du chef à se faire entendre, lui le président des commerçants du quartier Charité Bellecour.

Reste à savoir si ce soutien sera suffisant pour permettre aux Républicains alliés aux collombistes de faire barrage aux écologistes et aux Insoumis de Jean-Luc Mélenchon. Réponse sous peu. Mais depuis les fourneaux de son restaurant  Cuisine et Dépendance, Fabrice Bonnot espère une chose, éviter de servir un plat déjà concocté au premier tour : la soupe à la grimace !