Photo © Fabrice Schiff

Par Benjamin Solly

Le leader de l’opposition municipale ne décolère pas contre les méthodes de la Ville de Lyon qui, selon lui, n’oppose « aucune réponse valable » sur la mise en place de la réforme des rythmes scolaires entre Saône et Rhône.

« Nous n’avons de cesse, conseil municipal après conseil municipal, d’alerter le Maire de Lyon sur ce sujet et de lui demander comment il compte mette en œuvre cette réforme », tempête Havard. Pour ce dernier, la municipalité n’a pas su anticiper une réforme pourtant « annoncée à grand cri au printemps dernier. » Et ce n’est pas la réunion d’information des directeurs d’écoles qui s’est tenue mardi 12 février en présence de l’adjoint à l’Education Yves Fournel qui redonnera du crédit à l’équipe municipale. « Une mascarade », selon l’ex-député de Fourvière.

Havard veut voir la facture

« 500 000 €, 5 M€, 7,5 M€ ? Tous les chiffres ont été avancés mais quel est le vrai. Comment le Maire PS de Grenoble peut-il estimer le coût de cette réforme à 20 M€ pour sa ville alors que celui de Lyon, avec plus d’enfants, l’estime au maximum à 7,5 M€ », s’interroge Havard.

Qui paiera la douloureuse ? « A l’heure où du gel des dotations de l’Etat, nous sommes passés à une baisse de 3 Mds €, il paraît tout bonnement impossible que le gouvernement mette la main à la poche de façon pérenne pour financer cette réforme. Les collectivités vont donc voir d’un côté leurs dotations baisser et de l’autre côté les coûts s’envoler. Qui va être le dindon de cette mauvaise farce ? Le contribuable ? Les familles ? Les deux ? »