Par Morgan Couturier
Dans le 1er arrondissement de Lyon, des dizaines de quilles blanches défigurent désormais la rue de la Martinière, où la circulation s’effectue sur une voie. Un nouvel épisode de la série #Lyon écolo.
À quelques mètres de là, au balcon du fameux Mur des Lyonnais, même les personnages inanimés semblent s’offusquer de la situation, comme presque dérangés par le capharnaüm orchestré par les écologistes. La raison ? Amputée d’une voie, en novembre 2020, l’artère vient de se faire greffer une « belle » guirlande de balises autorelevables.
Une opération sans anesthésie menée sur deux jours (les 17 et 18 novembre 2020, ndlr), orchestrée par la mairie écolo-extrême gauche du 1er arrondissement, que ne digèrent pas les habitants de la rue, contraints et forcés de jouer avec ces plots, en plus de l’installation d’une deuxième piste cyclable, dite « coronapiste ».
Des embouteillages à défaut d’incidence sur les rodéos
« Cela a été fait sans réflexion et sans concertation », regrette le collectif Quartier La Martinière, infirmant ainsi les propos de la maire du 1er arrondissement, laquelle se justifie en invoquant des requêtes des riverains et restaurateurs (fermés !) de la rue.
L’histoire est pourtant bien différente. Si des excès de vitesse et des rodéos ont effectivement été signalés par les habitants, l’installation de plots n’a jamais été commanditée, au contraire d’un ralentisseur, autrement plus efficace, alors même que les rodéos se poursuivent de façon intermittente.
« C’est un aménagement qui n’a ni queue ni tête, regrette Alban Séverac, installé dans la rue. Je ne suis pas contre le développement des pistes cyclables, mais il faut que ce soit fait intelligemment ». Et adapté surtout, tant l’installation nuit au charme de la ruelle. « Visuellement, c’est hideux, alors même qu’on a la vue sur le mur des Lyonnais qui est classé », poursuit l’avocat.
Le stationnement est devenu périlleux voire impossible
Plus encore, c’est la question du stationnement qui semble chagriner les résidents. Alors que les places fondent déjà comme neige au soleil lorsque les terrasses sont déployées, stationner rue de la Martinière devient un vrai exercice de style. Rompus à l’exercice, les camions de livraison ont ainsi revu leurs habitudes. Un constat également valable pour les véhicules d’urgence, dont les arrêts sont devenus complexes.
« Il y a un vrai problème pour les véhicules ambulanciers. Une voisine a dû déplacer son père jusqu’au quai pour que celui-ci soit pris en charge », s’insurge Alban Sévérac. Hélas, la situation risque de s’éterniser. Bien qu’une pétition ait été lancée, agrémentée d’une demande de concertation, la municipalité ne plie pas. Une situation qui plonge la rue de la Martinière dans une voie… sans issue.
Le silence gêné et complice des ABF
Malgré plusieurs relances, Emmanuelle Didier, directrice de l’Union départementale de l’architecture et du patrimoine installée au Grenier d’abondance, quai Saint Vincent (photo ci-dessus) n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet des potelets et autres marquages au sol.
Connue sous le vocable « Architectes des Bâtiments de France », sa structure dirigée auparavant par Pierre Franceschini – muet lui aussi – est devenue la terreur des particuliers ou promoteurs qui veulent rénover ou construire. Leurs interventions sont souvent contestées et tous doivent s’y soumettre. Tous ? Excepté les élus écologistes qui défigurent la ville apparemment.
> Plus d’informations sur la pétition engagée par le collectif Quartier La Martinière
Bonjour
Il en est de même sur la route de Saint Romain au mont d’or
La différence cette route(en fait le quai à partir de saint Rambert l’il barbe)
Est meurtrière les lignes blanches se confondent avec les lignes jaunes
Et les plots c’est terrible du plastique de partout pas très écologique et très dangereux
Les ingénieurs qui ont pensé cette stratégie manque d’intelligence et de transparence
Ce sont des meurtriers …………
Vous avez voté pour les pastèques, voilà le résultat et ce n’est pas fini
C’est laid, certes, mais ce n’est pas la faute des écologistes mais au contraire des automobilistes ! Si ces assistés de la société qui utilisent la voiture dans Lyon n’étaient pas sans foi ni loi et de purs égoïstes, il ne serait pas nécessaire de mettre des plots pour les contraindre de respecter le code de la route.
Ces plots sont une des nombreuses charges que les automobilistes, tous des assistés, font payer par toute la société.
Quand à la laideur, ça reste mieux d’avoir des plots que des voitures et 4×4 garés !!!
Les voitures défigurent la ville et apparemment ça ne choque pas l’auteur de cet article.
qu’on vire toutes les voitures de la ville, TOUTES! l’argument il sera facile alors aux camions de livraison et ambulances de circuler.
Si les sois-disants écolos qui sont à la mairie étaient vraiment écolos, les automobilistes ne seraient pas aussi protégés
On a trouvé un nouveau clivage. Cycliste vs automobilistes. Notre harmonieuse société a bien besoin d une raison de la colère supplémentaire. Restez bien derrière vos plots de part et d autres. Bisou
Les plots ne sont pas là sans raison. Si l’auteur de cet article circulait à vélo, il comprendrait la difficulté que cela représente d’effectuer un trajet sans mettre sa vie en danger, principalement en raison des voitures stationnées sur les pistes cyclables de ces fameux flemmards qui n’en ont « que pour 2 minutes » et qui vous répondent « Oh ça va, vous grillez bien les feux vous! ». Apprenez à aller chercher votre baguette à pied ou à vélo, ça vous fera du bien et vous y gagnerez en temps, et santé physique et mentale!
Quand on voit circuler les vélos à Lyon, on ne s’inquiète pas de leur santé mentale. Ce sont tous des abrutis finis, des vrais terroristes de la route ET des trottoirs sans aucun respect pour personne. Pour ma part, j’ai quitté cette ville de bobos et d’ayatollas du 2 roues il y a longtemps, bien avant l’arrivée des khmers verts.
Moi je marche, et mes plus grands ennemis sont les cyclistes. Ils ne respectent pas le code de la route, grillent les feus rouges, roulent sur les trottoirs…et n’ont rien à faire de la priorité piéton.
Ça ne devrait pas être différent de la rue Édouard Herriot qui a vu également les mêmes plots fleurir. Ils ont été très vite abîmés par les camions et les voitures en raison de l’étroitesse des voies… Les vestiges ont été retirés faute d’efficacité. Il suffit d’attendre ; dommage que les erreurs ne servent pas de leçon car ça a un coût.
Il faut tirer des câbles en travers de la route quand ces fdp font du rodeo. Ca ça s’appelle traiter le problème à la source.
Très bonne idée
Il faut juste enlever les plots au niveau des places de parking et le problème est réglé.