Présenté comme le successeur idéal de Gérard Collomb, Georges Képénékian avance en favori pour occuper le poste de maire de Lyon. Un intérim convoité par l’opposition, qu’incarnent Denis Broliquier, Stéphane Guilland et Nathalie Perrin-Gilbert. Mais l’issue ne fait guère de doute, l’adjoint à la Culture possède de solides garanties, à commencer par la majorité. Le vote du conseil municipal sera-t-il conforme aux pronostics ? Réponse en live à partir de 17h.

19h30 – Les discours bouclés, avec un magnifique « Collomb n’est pas un people » de Yann Cucherat, Georges Képénékian annonce la composition de son exécutif. Il comprend 21 membres. Le 1er d’entre eux n’est autre que Richard Brumm, l’actuel adjoint aux finances.

18h40 – Christophe Boudot (FN) lance les hostilités.  « Il faudra oublier la statue du commandeur qui planera au dessus de votre tête et vous affranchir de la tutelle de Gérard Collomb », tacle-t-il. « L’élection était joué d’avance, elle relève du théâtre de marionnettes ».  poursuit Nathalie Perrin-Gilbert ((Lyon citoyenne et solidaire) :

18h30 – « C’est en allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source ». En paraphrasant Jean Jaurès, Georges Képénékian confirme sa volonté de s’inscrire dans les pas de Gérard Collomb. Une continuité assumée que le nouveau maire entend allier au dialogue. « Il s’agit de continuer ce que nous avions commencé de réaliser ensemble », exprime-t-il. Une phrase qui ne passe pas inaperçue auprès de l’opposition.

18h04 – Le scénario de l’élection pour la présidence de la Métropole se répète. Le ministre de l’Intérieur s’embarque dans une longue et interminable allocution pour rappeler son amour de Lyon. « J’aime profondément cette ville. C’est avec des sentiments forts que je vous cède cette place. Merci à vous (Georges Képénékian) de la tâche que vous avez acceptée », déclare-t-il en substance.

18h03 -Après avoir chaleureusement embrassé son prédécesseur, Georges Képénékian enfile l’écharpe de maire. Avant de laisser la parole au maire sortant.

18h – Les résultats sont implacables. Sur les 70 votes exprimés, Georges Képénékian en récolte 49, au grand désarroi de Nathalie Perrin-Gilbert et Denis Broliquier, rares élus à ne pas se soustraire à la standing ovation. Il faut dire que le coup est rude. La maire du 1er arrondissement ne récolte que 3 voix, contre 6 à la figure de l’UDI. Stéphane Guilland les devance légèrement, avec 12 voix reçues.

17h45 – Les votes sont entérinés. Le dépouillement peut débuter…

17h36 – Assis à côté d’Emmanuel Hamelin et Dominique Nachury, Stéphane Guilland s’en va voter, souriant, avant d’adresser quelques mots à Pascal Blache. À l’opposé de l’hémicycle, Georges Képénékian plaisante avec le nouveau président de la Métropole, David Kimelfeld et le député Hubert Julien-Laferrière. l’heure est à la décontraction. L’absence de suspense détendrait-elle les élus ? En tout cas, les échanges de sourires se font nombreux. Au moment de placer son nom dans l’urne, le ministre de la Culture salue son confrère Jean-Yves Sécheresse. Son successeur à la Culture ?

17h33 – Denis Broliquier est le premier des candidats à se déplacer jusqu’aux urnes. Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb lui emboite le pas, quelques secondes plus tard.

17h28 – Les candidats au poste de maire de Lyon sont invités à le déclarer de manière manifeste. Georges Képénékian est le premier à lever la main. Il est suivi, comme attendu, par Denis Broliquier, Stéphane Guilland et Nathalie Perrin-Gilbert.

17h26 – Place aux votes, les élus doivent remplir le bulletin placé sur leur pupitre.

17h20 – Aucun absentéisme. La salle du conseil municipal est comble. Les élus prennent place et la séance peut commencer.

17h15 – Le voilà ! La mise en scène est soignée. Georges Képénékian débarque dans les pas du maire sortant, Gérard Collomb.

17h – Pascal Blache fait son entrée dans l’hémicycle. Le maire du 6e est à l’heure, contrairement au futur maire de Lyon.

16h45 – Michel Havard est l’un des premiers à s’installer au sein du conseil municipal. Sa carrière politique est au ralenti et l’ancien député a manifestement plus de temps libre. « Je découvre les week-ends de deux jours et j’y prends goût » dit-il. Pas question de démissionner pour autant.