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Les humeurs de Justin Calixte

Chronique satirique du 20 février 2006

 

Deo gratias

 

Un qui n'a pas de chance, c'est bien Michel Noir. Son physique avantageux et sa dénonciation du système CDS, associés à un profil d'homme honnête confectionné par son gendre et promu par des journalistes peu regardants et pour certains cupides lui avaient permis de se retrouver maire de Lyon. A peine élu, Michel Noir se rêva Président de la République. On sait ce que devint sa carrière politique faussement prometteuse. L'homme se vit également Rostropovitch lyonnais. Sa carrière musicale se limita à une émission télévisée cautionnée par l'inattendu Michel Drucker. Après les déboires que l'on sait avec le Parquet il se retrouva sur les planches pour rester sous les feux de la rampe. N'est pas Louis Jouvet ni même Bernard Tapie qui veut. Ses amis journalistes toujours bienveillants n'hésitèrent pas à commettre quelques articles flatteurs ? Il nous fit même croire qu'Hollywood s'intéressait à son dernier roman. On attend encore le film.

Il sembla avoir enfin trouvé chaussure à son pied lorsqu'il lança une start-up qui nous disait-on marchait du feu de dieu. Une commère « potineuse » nous révéla il y a peu, que la jeune société était à la limite du dépôt de bilan. Bigre, si cela devait se confirmer, on serait bien obligé de constater que notre ancien maire porte la poisse. Surtout que ces derniers temps Michel Noir s'était réfugié chez ses fans de Lyon Capitale pour chroniquer doctement. Ses amis virés, le voilà de nouveau sur le pavé. D'ici à ce que ça lui donne envie de revenir dans les valises de son copain Perben. En cas de victoire, l'encore ministre des transports pourrait le nommer adjoint à l'Urbanisme. Michel Noir pourrait se livrer à son passe-temps favori : construire des châteaux. De sable. En Espagne. Ou même encore plus loin.




 

 

 à suivre, Chronique satirique du 13 février 2006