L'ouverture du
Seven'th at
Argenson
Lyon Mag de février 2000
Bagarre
judiciaire autour de l'Argenson
Inauguré il y a quelques jours, l'Argenson, le nouveau
restaurant de Jean-Michel Aulas, situé juste à côté du stade de
Gerland est au centre d'une étonnante bataille judiciaire qui oppose
isabelle Kébé et son ancien associé Jean-Claude Caro, le fameux
restaurateur lyonnais.
Interviewée par Lyon
Mag', Kébé confirme : Je me suis rendue compte
qu'avec Caro, on allait dans le mur. C'est pour ça que j'avais
besoin de m'appuyer sur des gens sérieux... Caro, lui, reste
discret. Mais il est furieux car il est convaincu qu'il a été roulé.
Le responsable de tout ça : Jean-Michel Aulas, le patron de l'OL.
Un des proches confirme : Quand il a appris que Caro avait
racheté Argenson, Aulas n'a pas accepté. Gerland, c'est son
territoire. Il s était déjà fait squeezer il y a cinq ans quand
Georgi, le promoteur, s'est associé avec Kébé. Cette fois, il était
décidé à prendre sa revanche.
Jean-Jacques Billon - Le Progrès du dimanche 23 janvier 2000
Le Seven'th : match moyen
à Gerland
« ...Restant pour notre part sur le terrain de la gastronomie, nous ne pouvons malheureusement témoigner que d'un match bien moyen de la part de l'équipe emmenée par Frédéric d'Ambrosio, tiraillé semble-t-il entre ses fonctions de capitaine de cuisine et de manager côté salle...
« ...Bien sûr l'accueil d'Isabelle Kébé et la chaleur de l'ambiance, les soirs d'après- match par exemple, peuvent inciter à pardonner des faiblesses qui ne sont peut-être que le fait d'une nécessaire mise en jambes. Mais il y a aussi en ville bien des cuisiniers pétris de savoir-faire s'escrimant à conjuguer qualité et juste prix, sans avoir la puissance financière pour le faire savoir... »
Jean-François Mesplède - Petites Affiches Lyonnaises du 19 janvier 2000
L'après Argenson, c'est Seventh
at Argenson
« Une appellation mode pour une maison solide sur ses bases et à laquelle Jean-Michel Aulas, Bruno Bonnell et Jérôme Seydoux viennent d'apporter un...ballon d'oxygène.
« Le soir, l'ambiance est plus débridée : la vocation étant celle d'un restaurant d'affaires au déjeuner et d'un restaurant d'ambiance au dîner avec une nuit pouvant se prolonger en musique. A l'image du décor, tout cela est fort séduisant...même si la cuisine nous a paru manquer un peu de précision, tant dans les appellations que dans les cuissons - la pastilla de volaille en particulier - un brin décevante.
« Voilà qui nécessite quelques ajustements. Ne doutons pas qu'Isabelle Kébé qui connaît son métier s'en chargera très vite... »
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