Les
médias lyonnais
Michel
Delberghe - Le Monde du jeudi 24 mai 2001
Les
« hebdos de pays » suscitent la convoitise
des quotidiens régionaux
Le
premier numéro de Lyon Capitale était sorti juste avant les
municipales de 1995. Cette campagne avait servi de base de lancement à un
nouvel hebdomadaire lyonnais crée par 4 copains avec des bouts de
ficelle. Six ans après, le journal, détenu à 70% par Le Progrès,
qui se veut le « poil à gratter » de la politique lyonnaise
avec une diffusion de 12 000 exemplaires payants, a choisi de couvrir très
largement la succession de Raymond Barre en se prononçant ouvertement contre Charles Millon
(La Droite). « Nous avions pensé que nous allions cartonner. Or,
janvier et février ont été des mois classiques, mais mars a été
exceptionnels, avec 30%, voire 35% d'augmentation », constate Jean-Olivier
Arfeuillère, directeur de la
publication.
Si
pendant six ans, l'hebdomadaire a fait de son antibarrisme son fond de
commerce, il a manifesté un penchant certain pour le député RPR Henry
Chabert , contraint de se retirer deux mois avant le scrutin. Une
affinité que ne nie pas le rédacteur en chef, même s'il considère
que Lyon Capitale n'est ni de droite ni de gauche, mais
progressiste. « Sa couverture des municipales résume bien le
choix auquel est confronté ce journal : passer de l'adolescence à
l'âge adulte. Pour l'instant, il reste un journal qui n'a pas fait
sa révolution. Il manque de professionnalisme et de ligne éditoriale »,
explique un autre rédacteur.
Cet
article du Monde n'a guère été apprécié par la rédaction de Lyon
Capitale qui n'a pas tardé à riposter...
La
contre-attaque de Lyon Cap, c'est
ici
Lyon
Capitale du mercredi 23 février 2000
Salut
Denis !
Le
présentateur vedette de TLM vient de se faire dégager. Une procédure de
licenciement est en cours et met fin, semble-t-il, à une période de
tension entre la direction de la chaîne et Denis de Montgolfier.
Pour
l'instant on se refuse de part et d'autre à tout commentaire. Détestés
par certains qui le trouvaient incontrôlable, il est parvenu pour
beaucoup à faire passer un style et une patte très personnelle dans le
traitement de l'info sur TLM.
Capable d'impertinence, de révolte et
d'indignation, il a fait preuve durant ses directs d'une grande liberté
vis-à-vis du monde politique et de l'establishment local. A suivre...
Métro-lyon
du vendredi 25 février 2000
Licenciement
à TLM
Denis
de Montgolfier, le rédacteur en chef de TLM, fait l'objet d'une procédure
de licenciement et n'est plus à l'antenne depuis la semaine dernière.
Son départ, précipité, fait suite à de profondes divergences avec la rédaction
de la chaîne.
Bruno Baixe, le directeur général, refuse de s'exprimer
à ce sujet.
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