Faits Divers

P. de S. - Le Progrès du 26 juin 2002

Relaxe pour la propriétaire du Xyphos

Après six mois de fermeture administrative, le Xyphos a rouvert ses portes samedi. Parallèlement à cette sanction, sa propriétaire comparaissait le 11 juin devant le tribunal de Lyon mais elle a obtenu une relaxe lundi.

Par décision préfectorale, le Xyphos avait écopé d'une fermeture administrative pour une durée de six mois qui a pris fin samedi. En parallèle la propriétaire de la discothèque de Couzon-au-Mont-d'Or, Bernadette Develay comparaissait le 11 juin devant le tribunal correctionnel de Lyon à la suite d'une plainte déposée par une jeune fille.

Cette dernière, une mineure placée dans un foyer de Bron, avait justifié l'une de ses nombreuses fugues en expliquant " qu'elle avait été sollicitée pour danser en string sur le bar du Xyphos contre une rémunération ". Le directeur du foyer avait alors déposé plainte au commissariat de Bron, mais le procureur s'avouait embarrassé par " le manque de preuves " et décidait de s'en remettre à l'appréciation du tribunal lors de l'audience.

Quant à l'avocat de la défense Me André Soulier, il s'étonnait " des procès incomplets recueillis au cours de l'enquête par les policiers de Bron " tout en soulignant " que Bernadette Develay n'avait jamais été confrontée à la plaignante ". De plus, la propriétaire de la discothèque devait indiquer " qu'elle avait l'habitude de faire appel à des strip-teaseuses professionnelles lors de soirées comme celle notamment de l'élection de Miss automne 2000 ". Une des soirées mentionnée par la jeune mineure dans ses dépositions.

La présidente de la 12e chambre correctionnelle de Lyon a annoncé lundi la relaxe de Bernadette Develay et de son fils Henri dans cette affaire.

A suivre, Lyon 2e : la prostitution sens dessus dessous...

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