L'actualité
des Start up
Le
Progrès du samedi 7 avril 2001
Agriclic :
les agriculteurs font leur marché sur Internet
Les
agriculteurs peuvent désormais réaliser leurs achats groupés sur le
site Agriclic.com, créé par la société lyonnaise du même nom. Le site
fonctionne comme une petite coopérative agricole... La liberté en plus.
« Depuis
des années, les agriculteurs se regroupent pour effectuer des achats à
moindre coût ou mettre en commun leur matériel. C'est cette spécificité
bien française qui nous a donné l'idée de créer Agriclic »,
témoigne Alexandre Poncet,
fondateur de cette jeune société lyonnaise qui propose des solutions
d'achats de produits agricoles sur internet. Réservé aux
professionnels, le site a vu le jour en octobre dernier et compte déjà
500 agriculteurs inscrits, pour une moyenne de 1200 visites par semaine.
Totalement
gratuit, le site propose des produits agricoles dot les prix ont été négociés
avec les distributeurs ou les fabricants. Les offres courent sur une durée
moyenne de 3 semaines. Les agriculteurs intéressés par ces produits e
font connaître. Plus ils sont nombreux, plus le prix baisse. (...)
Autre
avantage, la liberté de choix. Les groupements d'achats et les petites
coopératives avec lesquels Agriclic est en concurrence sont
souvent liés à un nombre restreint de distributeurs locaux. Internet
permet de casser ces barrières géographiques. Une évolution intéressante
pour les agriculteurs, mais aussi pour les distributeurs eux-mêmes, qui
s'ouvrent ainsi à d'autres marchés. (...)
Agriclic
se rémunère sur les ventes en prélevant une marge qui reste
confidentielle, tout comme le chiffre d'affaires de l'entreprise.
« Nous espérons atteindre l'équilibre en 2002, avoue Alexandre
Poncet, qui a abandonné une carrière d'ingénieur agronome au sein
d'un grand groupe pour se lancer sur internet. Nous nous situons déjà
au-delà de nos objectifs initiaux. En 203, nous tablons sur un chiffre
d'affaires de 60 millions de francs (plus de 9 millions d'euros) »
(...)
En
2003, Alexandre Poncet espère générer un trafic de plus de 40 millions
de francs (6 millions d'euros) avec cette seule activité d'intermédiaire.
A
suivre, L'épicier
fin WorldMarechal réduit ses ambitions
page
suivante
|