Eric Abidal restaurateur ?
Il est encore tout jeune mais il prépare
activement sa reconversion. Le joueur de
l'Olympique Lyonnais et son agent, associés à un
professionnel de la restauration aurait mis la
main à la poche pour s'offrir l'une des plus
belles affaires de la ville...
Nous avions été les premiers à vous révéler que
Pascal Donat souhaitait mettre un terme à
son engagement dans la restauration lyonnaise.
Depuis le début de l'année, les choses n'ont pas
traîné. Après La Mère Vittet et la
brasserie Midi Minuit, ne lui restait plus
que la cession du Grand Café des Négociants
à finaliser. Le joyau de la couronne, dirigé par
Béatrice Denis a suscité bien des
convoitises. Celles de Jean-Paul Pignol
tout d'abord. Mais le traiteur lyonnais n'a
finalement pas concrétisé faute d'accord
financier (la mise à prix était de 2,5 M ).
Celles de Fabien Chalard ensuite. Depuis
septembre 2005, le jeune patron du Comptoir
de la Bourse et du Bar s'active pour
monter un dossier en béton. Son idée : recréer
aux Négos l'esprit d'une belle brasserie
à la parisienne.
Ne pouvant conclure seul une si grosse affaire,
il fait signe à Philippe Pelisson (ex
Jean Moulin) qui a connu son heure de gloire du
temps du grand Cintra. Ce dernier se charge de
trouver un investisseur, il se tourne alors vers
Eric Abidal et son agent David
Venditelli. Selon des sources proches de
l'OL, les choses se seraient accélérées ces
derniers jours avec la signature d'un compromis
de vente. Avec une surprise de taille : Fabien
Chalard ne ferait plus partie du tour de table !
Une information à mettre au conditionnel car le
propriétaire du Comptoir n'a pas souhaité
répondre à nos questions. Toujours est-il que
Fabien - si l'info était confirmée - pourra
toujours se consoler avec la plage qu'il est en
train d'acquérir sur la Côte d'Azur (la piste de
Sainte Maxime serait abandonnée pour un problème
de licence IV) et l'hiver prochain avec le bar
d'ambiance qu'il serait sur le point de
finaliser dans la petite station de La Joue au
Loup. De quoi oublier les Négos... pour un temps ! |