L'Atlantide engloutie à tout jamais ?
De notre correspondant Jean-Jacques Doré
Le club du 1er arrondissement
a annoncé cette semaine qu' il fermait
définitivement ses portes à l'issue de son after
du dimanche 28 mars. Visiblement l'Atlantide,
outre ses tracas judiciaires, a eu du mal à
trouver son public. Y a-t-il la place à Lyon
pour plusieurs boites d'after ?
Après avoir ouvert ses portes, il y a un peu
plus d'un an en février 2003, L'Atlantide et son
univers bleutée doit déjà les refermer. A croire
que l'endroit était prédestiné aux malheurs
puisque dès l'ouverture, il était victime d'une
fermeture administrative l'obligeant à baisser
le rideau dès 1h du matin (ne bénéficiant plus
de l'autorisation accordée aux boîtes de nuit
pour ouvrir toute la nuit). L'équipe dirigée
alors par Védat et Bahadir se
spécialisa alors dans les befores et dans les
afters, en recevant les fêtards les plus
téméraires dès 5h du mat'.
Paradoxalement la décision de baisser le rideau
a été prise au terme d'une longue bataille
judiciaire les autorisant finalement à ouvrir
toute la nuit. Mais le mal était fait. Lassés
des fermetures à répétition et ne sachant jamais
sur quel pieds danser, les noctambules ont peu à
peu délaissé la décoration particulièrement
soignée du lieu, ses sculptures murales et ses
aquariums psychédéliques. Certains pourront
également penser que passée une certaine heure,
les fêtards du 1er arrondissement
préfèrent terminer leurs soirées dans les
nombreuses backrooms (« le sous-sol », « la
jungle » et autre « trou » !) du quartier !
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