La montée des marches et les films en compet'
Photos
Mario Gurrieri
De
notre envoyée spéciale Alexia
Pour
son 54ème festival International du Film, Cannes a comme à
l'accoutumée sorti les apparats des grands soirs : tapis rouge,
belles voitures, médias, stars and co... Mais comme tout événement
mondialement médiatisé il y a ce que l'on voit, ou plutôt ce que
l'on nous montre, et ce qui se voit un peu moins... je veux parler des
dessous, de ce qui fait jazzer le festivalier .
Les
marches, les films, les soirées, les stars... personne n'est épargné
et chacun y va de son anecdote croustillante.
Morceaux
choisis des cancans cannois ou comment, sous le tapis rouge, certains
feraient mieux de se cacher.......
Les
marches
Que
serait Cannes sans sa mythique montée des marches ? Des marches que
certains d'ailleurs montent pour se montrer, et s'empressent de
redescendre en douce par derrière ! Une pratique à vrai dire courante
mais choquante lorsqu'on sait que certains tueraient pour assister à
une projection.
Enfin,
aux dires des « vieux » festivaliers et de la presse, cette
année ne fut pas un grand cru.
Pénurie
de grandes stars à 19h00, heure de la montée des marches, peut-être étaient-elles
trop occupées à regarder Loft Story depuis leur suite ?
Une première dans l'histoire du Festival à l'instar du phénomène Loft
Story qui a quasiment éclipsé l'événement !
Toute
la Croisette en a parlé surtout à l'annonce de la venue d'Aziz et
de Delphine en terre cannoise. La direction du
festival agacée par la folie médiatique entourant les stars éphémères
de M6 a tapé du poing sur la table. Arrivés en bas des marches, Aziz et
Delphine ont été refoulés par les gros bras de Gilles Jacob. Nos
deux ex-lofteurs se sont contentés d'un simple tour en décapotable sur
la Croisette!.
Les
films
La
sélection des films en compé-tition fut aussi hétéroclite que décriée.
Dès les premiers jours on regrettait la non-sélection du « Fabuleux
destin d'Amélie Poulain » qui aurait eu largement sa place et
pourquoi pas sa palme. Sans doute la plus grosse boulette du Festival et
de son sélectionneur lyonnais,
Thierry Frémaux
(Directeur artistique du
Festival).
Cependant, dès la projection presse du film de Nanni
Moretti - La Chambre du Fils - on entendait déjà résonner
dans les couloirs du Palais des Festival des : « Ce sera la
Palme... » Bien vu !
A
suivre, Potins de cannes (2)
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