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Congrès du
PS : un air de campagne...
Grand raout et opération de comptage ce mardi
11 Mars à la cité Internationale. Près de 400
personnes ont répondu présent à l'invitation de
Gérard Collomb, pour ce qui doit être vu comme
l'engagement de ce dernier dans le courant de
François Hollande pour le
prochain congrès du Parti Socialiste.
Une réussite donc qui avait un petit air de
campagne, où était réunie la plupart des ténors
de l'agglomération de Jean-Jack Queyranne
à Bernard Rivalta en passant par
Martine David et Yvon Deschamps.
Du reste, au regard des participants, il y avait
en fait plus d'élus que de militants, les
premiers ayant toutes les peines du monde à se
faire passer pour les seconds. Juste manquait à
l'appel Martine Roure qui après moult
tergiversations décidait en fin de compte de ne
pas venir avec ses camarades...
Au menu, trois tables rondes menées
successivement par Jean-Paul Bret,
Martine David et Gérard Collomb himself. Le
principe du débat fut vite abandonné (même si
sollicité par les animateurs) au profit d'une
succession d'interventions plus ou moins
convaincantes des différents invités. De manière
globale, tout le monde aura retenu que personne
n'avait lu en détail les différentes motions du
futur congrès, que chacun cherchait avant tout à
exister dans la perspective des prochaines
échéances électorales. De débat de fond , il n'y
en eut évidemment point, même si Barbara
Romagnan en marge de ce courant Hollande
puisque aficionado d'Arnaud Montebourg
tenta une bien légère protestation de ne pas
avoir fait un débat plus large avec l'ensemble
des militants du Rhône. Elle tenta en vain une
provocation type assemblée générale de 1968 mais
sans conviction.
La première table ronde fut donc animée sur le
thème du rassemblement par Jean-Paul Bret sur le
ton du consensus mais sans jamais rappeler
autour de quoi il serait souhaitable de se
rassembler, si ce n'est derrière la débâcle du
21 Avril dernier. Seule l'intervention de
Jacky Darne avec son esprit militant est à
relever de ce tour de table.
La seconde table ronde fût essentiellement
marquée par l'intervention de son animatrice
Martine David, qui dans son style énergique
expliqua pourquoi elle rejoignait la motion de
François Hollande (mais on avait déjà compris
dans l'ensemble !!!), Yvon
Deschamps tenta de sensibiliser son auditoire
aux spécificités de la motion de Jean
Glavany tout en assurant qu'elle était
proche de celle d'Hollande (pourquoi en faire
une autre dans ce cas ?) Un ancien élu témoigna
lui qu'il était en fait mieux placé à présent
qu'il n'avait plus de responsabilité et qu'à
présent le Parti Socialiste n'avait plus de
vocation à tenter de faire "Changer la vie"
comme sous l'ère mitterrandienne (une
intervention qui explique pourquoi il n'est plus
élu !!!)
Vint enfin la dernière table ronde, qui sous
l'impulsion de Gégé prit enfin la valeur de
l'importance du futur Congrès de Dijon. Déjà
tourné vers les horizons de 2007, il montra
qu'il était le véritable patron des socialistes
du Rhône. J-J Queyranne (d'accord avec tout le
monde !) était surtout là en tant que candidat à
la tête de liste des régionales. Cette dernière
table ronde fut l'occasion pour Sylvie
Guillaume de conclure ainsi dans le même
temps la soirée et son mandat
de secrétaire fédérale du Rhône. Et ce en l'absence
de toute émotion...
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