David Guetta à
Lyon, info ou intox ?
L'ombre de David Guetta plane sur le petit monde
du noctambulisme lyonnais. La dernière rumeur du
moment voudrait qu'il ouvre un établissement
branché entre Rhône et Saône. Le prince des
nuits parisiennes a déjà effectué plusieurs
passages remarqués dans la capitale des Gaules.
Le 16 novembre dernier, il mixait au Fish. Mais
de là à le voir prendre racine...
Une seule chose plaide en faveur de ladite
rumeur. Depuis qu'il a abandonné la direction
des Bains, David Guetta dispose d'un peu plus de
temps. Un départ qui n'est pas sans provoquer
des remous. « Les Bains nouveaux, ça commence
mal » titrait Mixte.com le 10 juin
dernier. De nombreux
organisateurs de soirées ont délaissé
l'établissement pour cause de mésentente avec le
staff de sécurité. A cela s'ajoute, selon notre
net-confrère « le débarquement plus que
contestable d'un directeur artistique
complémentaire en la personne de Corty,
DJ périmé qui faisait jusqu'alors figuration
dans les émissions de Thierry Ardisson. »
Sic.
A 34 ans, David est loin d'être au chômage.
Tanjia, sa cantine branchée ouverte l'an
dernier, occupe ses après-midi. Après avoir
quitté son restaurant, il part superviser
l'ouverture de son cabaret à strip-tease, le
Pink Platinum un bar chic dans les tons
marron glacé et rose sucré qui a défrayé la
chronique en début d'année. Le programme ne
s'arrête pas là : quand il n'est pas à
l'Elysée Montmartre pour mettre sa touch'
aux soirées Scream, le couple Guetta fait la
tournée des mondanités parisiennes en compagnie
des beautiful people.
David et Cathy se sont harmonieusement partagés
les tâches. Cathy draine les stars du show-biz
et de la mode : John Galliano,
Jean-Paul Gaultier, David Hallyday
sont des intimes. David, lui, fraye avec les
figures de proue de la scène électronique
française Laurent Garnier (ci-contre),
Bob Sinclar ou Charles Schillings.
Quinze années au top les ont-ils conduit à la
fortune ? « Nous sommes associés minoritaires
partout, sauf au Platinum. Nous sommes payés en
salaires et un peu en dividendes. Nos
placements pour plus tard, ce sont nos
participations. » confiaient-ils récemment à
nos confrères de l'Expansion avant
d'ajouter « Trois établissements, ça suffit ;
sinon, on ne fait plus que de la gestion et on
travaille toute la journée et c'est pas ce qui
nous intéresse le plus. »
Une déclaration qui fait peser un gros doute sur
la véracité de la rumeur lyonnaise. Déjà surchargés de travail, les Guetta prendront-ils
le temps (et la peine) de se lancer dans une
aventure provinciale ? Rien n'est moins sûr !
A
suivre,
qu'en pensent les patrons de boite lyonnais ?
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