Amours
des feintes...
Par
Toussaint Pothin
Bizarres
tous ces contretemps avant la venue de Yoyo, à
l'invitation de Gorbi et Gégé. Le
premier ministre-candidat a effectué vendredi
un passage éclair dans la capitale des Gaules.
Pour participer au Forum "dialogues pour la
Terre". Décryptage.
Le
forum a accueilli ses participants jeudi après-midi.
Et commencé ses travaux sans Lionel Jospin. A
l'issue des discours d'ouverture, un
cocktail dînatoire a réuni à l'Hôtel de
Ville les principaux protagonistes de ces fameux
dialogues... qui se sont vite transformés en
monologues. Et pour cause, la grande majorité
des adjoints présents ne parle pas anglais...
Sauvés par le gong : à 20 h tapantes, la
nomenklatura socialiste au grand complet se précipite
dans le bureau du Maire pour suivre en direct la
déclaration de candidature de Lionel Jospin sur
France 2. Plantant là, sans plus de façon,
leurs invités...
Il est vrai que le
savoir-vivre n'est pas la qualité première de
nos élus gauches. Question buffet, rien à
regretter, sauf pour les adeptes de Slim
Fast. Au menu : salade verte,
jus de carotte et jus de tomate ! On
regrettait pourtant un manque de développement
durable... de lapin !
Le
journal de 20H, telle est la raison officielle
invoquée par Yoyo pour annuler son dépla-cement
lyonnais prévu initialement jeudi. Les initiés
savent que Jospin n'avait pas trop envie de
venir dans une ville dont le maire socialiste le
boude ouverte-ment. Il faut dire que le premier
ministre ne fut pas toujours un allié très sûr
pour Collomb quand il était contesté par les Touraine
et autres Deschamps ou Rivalta.
Gérard
Collomb, l'autre jour, expliquait à qui
voulait l'entendre qu'il avait fallu qu'il soit
pugnace pour décider le Premier ministre
candidat à venir à Lyon. Muet,
resplendissant, avait dû, lui aussi, mettre la
main à la pâte.
La
poignée de main pour le moins expéditive
qu'a-dressa Jospin à Collomb manquait totalement
de chaleur. Et Gérard avait beau courir, mains
dans les poches (il faudra dire à Annie
Messebasse, son attachée case, que c'est moche) derrière le
grand Lionel, celui-ci ne faisait aucun cas de
notre pauvre maire. Il fit même preuve,
parfois, d'agacement.
Au point qu'on en vient à
souhaiter l'élection de Chirac ! En
effet, il est à craindre que le Président
Jospin fasse payer un jour à Gégé une
outrecuidance inacceptable pour celui qui s'y
voit déjà.
T'en
fais pas, Gégé, on est avec toi. On va le
faire battre le Lionel...
A
suivre, Le Préfet Bonnet au
Grand Lyon ?
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