Sans subsistance
Comme je vous
l'annonçais il y a quelques semaines, les Subsistances sont en
train de clapoter.
Un mois plus tard,
Lyon Capitale, la mort dans l'âme et "la-bite-sous-le-bras",
confirme. Donc, c'était vrai !
Bien sûr, l'hebdo de
l'intelligence officielle et des esprits libres, donne la parole à son
chouchou Trouxe, le concepteur de ce barnum qui, une fois de plus,
pleurniche son mal-être de vivre dans une ville aussi minable. Notre génie
local déclare :
" J'en viens à me
demander si les Subsistances ne sont pas un projet trop ambitieux pour
Lyon qui voit toujours les choses par le petit bout de la lorgnette ".
Ajouterais-je, sans
l'offenser, que je me demande si notre "ville-de-merde" méritait un homme
aussi avisé, aussi prestigieux, aussi cultivé, aussi talentueux, aussi
précieux que lui pour gérer les affaires culturelles. Evidemment non !
Mais pourquoi n'a-t-il pas démissionné plus tôt ?
ä
ACIDE ou PLACIDE ?
Une rumeur qui vient
d'arriver jusqu'à moi, laisse croire que je ne serais pas étranger au
lancement du nouveau mensuel "Acide". C'est évidemment faux. Cela
ne m'empêche pas de souhaiter la bienvenue à ce nouveau magazine qui devra
pourtant mieux faire s'il veut perdurer et être un peu plus "acide" pour
justifier son titre.
Puisqu'on cherche
qui se cache derrière ce nouveau venu, on devrait regarder du côté d'André
Blanc, ex-proche de Chabert (peut-être l'est-il encore). L'ami
Blanc, peintre et dessinateur humoristique à ses heures, pourrait bien se
cacher derrière le pseudo de Brac Laden qui signe quelques dessins.
ä
Semaine de bonté
Puisque je suis dans
une semaine de bonté, un mot pour féliciter Messieurs Noël et
Jamet (je les ai suffisamment égratignés pour ne pas reconnaître leurs
mérites quand il le faut) pour le nouvel imprimé du Conseil Général,
distribué dans les boîtes aux lettres.
D'abord, il est plutôt bien
distribué, à la différence de Lyon Citoyen et surtout du journal de
la Courly. Ensuite, il est plutôt bien fait. Simple, explicatif, clair.
Pas de prise de tête. On ne se la joue pas magazine. On dit ce qu'il y a à
dire. C'est tout et c'est bien.
ä
Drôle de pays
L'image de Papon
et José Bové sortant de prison, arrogants et sûrs de leur bon
droit, est inquiétante.
Un pays où les
condamnés sortent le sourire aux lèvres ou le poing levé, un pays où le
gouvernement, soutenu par une large majorité parlementaire élue
démocratiquement, ne peut pas réaliser "sa" politique parce qu'elle est
désavouée par quelques journalistes irresponsables et néanmoins
intouchables, et par des syndicats qui ne représentent qu'eux-mêmes, un
pays où Ruquier et Gaccio, démagos patentés, servent de
nouveaux maîtres à penser d'une jeunesse manipulée et tellement inculte.
Ce pays donne envie d'aller voir ailleurs.
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