Les Verts trop plaints
Une fois de plus,
les Verts ont montré leur limites qui n'ont d'égale que leur mauvaise foi. Ils ont été
incapables de s'inscrire en temps et en heure pour obtenir un "temps de
parole" à la télé. Au lieu de se battre la coulpe, ils ont accusé les
institutions, les corps constitués, le CSA et même le lundi férié de
Pentecôte.
Décidément, ces
gens-là (ils aspirent pourtant à de hautes responsabilités) ne méritent
pas l'intérêt que certains, abusés par l'étiquette écolo, leur portent.
Peut-être nos éminences Vertes devraient-elles confier leurs affaires
administratives à Etienne Tête. On sait son goût pour la
bureaucratie besogneuse.
Collomb
serait très heureux de leur refiler le "mistivert", et les Verts
pourraient se reposer sur ce tâcheron sans vision. C'est vrai aussi qu'il
ne doit pas être rigolo tous les jours.
Mais,
"Nobody is perfect !"
ä
Au secours, la gauche revient... peut-être
!
Le vote approche.
Faites gaffe quand même. Les socialistes, emmenés à l'époque des dernières
législatives par un Jospin conseillé par Madame Aubry et
Monsieur Strauss-Kahn, n'avait pas hésité à promettre les 35 heures,
persuadés qu'ils étaient que la gauche plurielle ne passerait pas.
Histoire de tenir leur promesse imbécile, ils n'ont eu de cesse de
précipiter la promulgation de cette loi dont on n'a pas encore découvert
toutes les séquelles qu'elle génèrera. Cette fois-ci, notre "gauche unie"
ne croit pas davantage en sa victoire ; aussi y va-t-elle gaiement et nous
promet la lune à défaut de Grand Soir, histoire de séduire les "yakas"
d'extrême gauche. Imaginez qu'ils gagnent, on est reparti pour les
conneries.
Cela dit, vous
faites comme vous voulez car, comme le chantent les Verts : "Vive la
démocratie, ma mère, vive la démocratie."
ä
Esprit es-tu là ? Oui !
Quand j'étais petit
et que j'écoutais la Passion du Christ, je ne comprenais pas - comme
beaucoup de mes camarades - pourquoi, tout au long de son chemin de croix,
Jésus, affaibli, meurtri, blessé, martyrisé, anéanti, était couvert de
crachats et d'insultes ou de quolibets par les notables comme par le petit
peuple. Comment était-ce possible ? J'ai compris plus tard que ce chemin
de croix puis la crucifixion, nous prouvaient que l'esprit est plus fort
que le corps. Que le bien triomphe du mal. Même si tout le monde ne
retient pas la leçon.
Le calvaire
exemplaire de Jean-Paul II qui poursuit son chemin, qui résiste aux
conseils de prudence, qui nous donne une nouvelle leçon sous les lazzis
des Guignols et autres comiques de bazar, les coups bas des médias, les
mises en garde de nos libres-penseurs, les avertissements de nos grandes
consciences du moment, les bras d'honneur de notre intelligentsia, et
enfin le regard indifférent du plus grand nombre, devrait nous faire
réfléchir. Vous avez dit "réfléchir" ? Vous n'y pensez pas !
suite de la chronique
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