Ma petite revue de presse
Philippe Bouvard
soliloque dans son bloc-notes du Figaro : " L'ex-juge Halphen,
saisi par le démon de la politique, multiplie les imprécations
idéologiques. Du coup, on s'interroge sur sa neutralité et sa sérénité
lorsque, avec l'alibi de sa fonction, il traquait les caciques de la
droite et perquisitionnait à leur domicile."
Renaud,
qui revient de loin, répond à une interview du "Journal du Dimanche"
en ne pratiquant pas la langue de bois lorsqu'on évoque devant lui la
possibilité de vente libre du canabis :
"Je suis assez
réactionnaire dans ce domaine et opposé à toute sorte de légalisation
prônée par des politiciens démagogues. Je sais trop les ravages que
provoque le canabis sur ma conscience pour ne pas considérer ça comme une
"drogue douce".
Michèle Stouvenot,
dans le même journal, a dû faire siffler les oreilles de Thierry
Frémaux qui est au Festival de Cannes ce que Roger Lemerre est
à l'équipe de France de football.
"Au Festival, on
ne rit pas, on pense. On reconnaît le festivalier cinéphile à son teint
blême, à son air accablé et à ses épaules voûtées par les malheurs du
monde. La sélection est à son image : déprimante. Et très intello. Ce 55ème
festival ne se regarde plus le nombril, il se gratte la tête. Une tête qui
naturellement ne se porte pas au mieux.
Le comité de
sélection est maso. Et les cinéastes, sadiques. Conditions obligatoires
pour être dignes d'un Festival qui a fait son succès sur ce rigoureux
principe : la misère sur l'écran, la richesse sur la croisette.
A suivre,
Mon bulletin dans l'urne...
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