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P E O P L E ... p r e s s e

/ JUSTIN CALIXTE



21 octobre 2002

 

Porté aux nus

 

Je vous ai recommandé récemment de voir l'expo retraçant "l'itinéraire" du peintre Armand Avril au Musée Paul Dini à Villefranche. Si ça vous fait trop loin, vous pouvez voir une autre expo qui lui est consacrée, au Lutrin, place Gailleton. En plus, là, vous pourrez acheter. Les prix sont très abordables.

 

Il y a également une expo à ne pas rater : celle de Chevrette qui, une fois de plus, nous surprend en nous proposant de magnifiques nus sensuels.

On voit que l'homme aime les femmes. Le peintre les caresse. Ses natures mortes étaient tellement vivantes, tellement sensuelles. On imagine ses nus. Il en avait jadis réalisé avant de passer à autre chose. Il y est revenu. Comment pouvait-il faire autrement ?

 

Du 10 octobre au 9 novembre, Chevrette expose à la Galerie du "Soleil sur la place" (à côté de la place Bellecour).

 

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Réminiscence

 

A voir absolument, l'exposition réalisée à l'occasion de la sortie du bouquin d'Alain Vollerin : "Les Sanzistes ou la Renaissance de la modernité". Les Sanzistes (pour Vollerin) ou Sansistes (pour Gouttenoire. Décidément, ces deux-là ne seront jamais d'accord !) ont été un mouvement important créé à Lyon à la fin des années 40. Il regroupait des jeunes loups de l'avant-garde de l'époque : Truphenus, Fusaro, Cottavoz, Paul Clair, Philibert-Charrin... Parmi eux, un peintre moins connu, mais à l'époque sans doute le plus "avant-gardiste" : Tony Sanner, qu'on a peu l'occasion de voir sur nos cimaises.

 

Espérons que cette expo lui permettra de sortir d'un purgatoire très injuste.

Ça se passe Galerie Alain Georges - 47, rue Auguste Comte - à partir du 30 octobre.

 

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Les bas-fonds baptismaux

 

Baptiste Jacquet, chroniqueur-noctambule, "maître-étalon" de l'homophilie, me fait l'honneur de quelques lignes dans sa dernière page hebdomadaire, au demeurant bien écrite et plutôt rigolote.

 

Quelques précisions pour sa gouverne : le "snob", à la différence du dandy, est un suiveur de mode, ce n'est pas du tout mon truc. Et quand je parle de mode, ça va du prêt-à-porter au prêt-à-penser. Je ne suis pas homophobe, mais je hais l'homosexualité triomphante et exhibitionniste ; je hais toute forme de communautarisme, je hais encore plus le business-gay sous toutes ses formes - est-ce encore permis ? -

On a le droit de préférer Gide, Cocteau, Peyrefitte, Jacques Chazot ou Thierry Le Luron au prosélytisme insupportable de folles tordues qui s'exhibent en public dans des tenues carnavalesques, ou de moustachus grassouillets qui se la jouent macho-cuir.

Ils sont à l'homosexualité ce que la majorette est à la danse, le beauf au camping, le Vert à l'écologie ou Le Pen à la rigueur morale.

 

Je veux dire par là que ces icônes de bazar font tort à leur cause. Ai-je été clair ?

Contrairement à ce qu'écrit ce bon Baptiste, je n'ai pas déconseillé le Maire de subventionner la Gay-Pride, mais plutôt les suppléments (ça fait penser à certains pièges à pub de la presse bourgeoise) édités par Lyon Capitale à l'occasion de la dite Gay-Pride.

 

Ce n'est pas tout à fait pareil.

 

 

Suite de la chronique

 


 

 

Le café réchauffé c'est terminé

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