Porté aux nus
Je vous ai
recommandé récemment de voir l'expo retraçant "l'itinéraire" du peintre
Armand Avril au Musée Paul Dini à Villefranche. Si ça vous fait trop loin,
vous pouvez voir une autre expo qui lui est consacrée, au Lutrin,
place Gailleton. En plus, là, vous pourrez acheter. Les prix sont très
abordables.
Il y a également une
expo à ne pas rater : celle de Chevrette qui, une fois de plus, nous
surprend en nous proposant de magnifiques nus sensuels.
On voit que l'homme
aime les femmes. Le peintre les caresse. Ses natures mortes étaient
tellement vivantes, tellement sensuelles. On imagine ses nus. Il en avait
jadis réalisé avant de passer à autre chose. Il y est revenu. Comment
pouvait-il faire autrement ?
Du 10 octobre au 9
novembre, Chevrette expose à la Galerie du "Soleil sur la place" (à
côté de la place Bellecour).
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Réminiscence
A voir absolument,
l'exposition réalisée à l'occasion de la sortie du bouquin d'Alain Vollerin : "Les Sanzistes ou la Renaissance de la modernité". Les
Sanzistes (pour Vollerin) ou Sansistes (pour Gouttenoire. Décidément, ces
deux-là ne seront jamais d'accord !) ont été un mouvement important créé à
Lyon à la fin des années 40. Il regroupait des jeunes loups de
l'avant-garde de l'époque : Truphenus, Fusaro, Cottavoz, Paul Clair,
Philibert-Charrin... Parmi eux, un peintre moins connu, mais à l'époque sans
doute le plus "avant-gardiste" : Tony Sanner, qu'on a peu l'occasion de
voir sur nos cimaises.
Espérons que cette
expo lui permettra de sortir d'un purgatoire très injuste.
Ça se passe Galerie
Alain Georges - 47, rue Auguste Comte - à partir du 30 octobre.
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Les bas-fonds baptismaux
Baptiste Jacquet, chroniqueur-noctambule, "maître-étalon" de l'homophilie, me fait l'honneur
de quelques lignes dans sa dernière page hebdomadaire, au demeurant bien
écrite et plutôt rigolote.
Quelques précisions
pour sa gouverne : le "snob", à la différence du dandy, est un suiveur de
mode, ce n'est pas du tout mon truc. Et quand je parle de mode, ça va du
prêt-à-porter au prêt-à-penser. Je ne suis pas homophobe, mais je hais
l'homosexualité triomphante et exhibitionniste ; je hais toute forme de
communautarisme, je hais encore plus le business-gay sous toutes ses
formes - est-ce encore permis ? -
On a le droit de
préférer Gide, Cocteau, Peyrefitte, Jacques Chazot ou Thierry Le Luron au
prosélytisme insupportable de folles tordues qui s'exhibent en public dans
des tenues carnavalesques, ou de moustachus grassouillets qui se la jouent macho-cuir.
Ils sont à
l'homosexualité ce que la majorette est à la danse, le beauf au camping,
le Vert à l'écologie ou Le Pen à la rigueur morale.
Je veux dire par là
que ces icônes de bazar font tort à leur cause. Ai-je été clair ?
Contrairement à ce
qu'écrit ce bon Baptiste, je n'ai pas déconseillé le Maire de
subventionner la Gay-Pride, mais plutôt les suppléments (ça fait penser à
certains pièges à pub de la presse bourgeoise) édités par Lyon Capitale
à l'occasion de la dite Gay-Pride.
Ce n'est pas tout à
fait pareil.
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