Les
humeurs de Toussaint Pothin
Dans
les alcôves de la femme politique
La
"rédaction en chef" de Lyon People me "passe
commande" d'une chronique dédiée aux femmes, compte tenu de
l'actualité. J'en profite pour ressortir ce "papier" écrit
jadis sous un autre nom, à propos des quotas :
Faut-il
que les "Puissants" qui, soi-disant, nous gouvernent, alors
qu'ils ne font le plus souvent que nous administrer, soient faibles et peu
sûrs d'eux pour craindre à ce point la présence plus nombreuse de
femmes dans leur cénacle.
Lorsqu'on
leur parle de quotas, chacun de nos élus y va de son ricanement, de sa désapprobation,
de sa démonstration insistant sur l'aspect choquant d'une telle mesure,
des dangers pour la fameuse Démocratie dont ils se gargarisent.
"Si on accepte cette formule des quotas", disent-ils, il
faudra bientôt un pourcentage représentatif d'homosexuels, de handicapés,
de chrétiens, de juifs, de musulmans, d'athées... Que sais-je encore.
Vous n'y pensez pas, ça n'est pas sérieux !" En est-on si sûr
? Ce type de représentation vaudrait bien celui qui prévaut actuellement
et dont on voit bien les limites : un système qui nous fait revenir, année
après année, les mêmes "professionnels" pour la grande
majorité incapables et pour le moins impuissants.
Pour
en revenir aux femmes, chacun sait bien que leurs capacités en matière
de rigueur, de courage, d'intelligence, de pragmatisme, d'intuition, de
lucidité, de générosité, de don de soi, d'abnégation sont infiniment
supérieures à celles des hommes, à plus forte raison de ceux qui,
exclusivement préoccupés par leur statut, voire même pour certains par
leur statue, par les vanités inavouables qui les animent, par la griserie
du "Pouvoir", par leurs embrouilles politicardes et affairistes,
batifolent dans des réunions inutiles où résonnent leurs discours creux
qui leur servent de raisonnement.
Les
femmes, sans doute dégoûtées par l'inanité de ces débats
approximatifs, ne se précipitent pas au portillon pour s'impliquer dans
un combat douteux, perdu d'avance. Elles ont mieux à faire dans leur
famille, dans leur travail ou dans les nombreuses
associations où, sans projecteur, elles font plus pour leurs
concitoyens que nos gouvernants.
Il
ne va pas être facile de trouver 50 % de candidates pour se lancer dans
l'aventure politique. Nos élus vont pouvoir continuer de jouer entre
eux.
Je
m'étais trop avancé ; à part quelques villes où il y a eu des problèmes
d'approvisionnement de gente féminine, les femmes ont répondu présent.
Comment ne pas s'en réjouir ?
A
suivre, La femme politique lyonnaise, avenir de l'homme?
page
suivante
|