Quelle est votre situation matrimoniale aujourd'hui ? Dans votre livre,
une certaine Brigitte revient souvent...
C'est ma compagne...
On ne la voit jamais à Lyon...
Si c'est une compagne lyonnaise, mais on ne se voit pas tous les
week-ends !
C'est un prénom d'emprunt ou c'est son vrai prénom ?
C'est son vrai prénom mais c'est aussi la marque d'affection, d'amour que
je porte pour cette femme...
Pourtant ce n'est pas elle qui vous a accompagné l'été dernier vers
Arcachon... où que l'on croisait à votre bras en ville... C'était Morgane
qu'on voyait à l'époque à votre bras...
Tu m'as vu une fois avec Morgane chez Caro ! Cette fille je l'ai rencontré
dans une soirée et elle m'a beaucoup touchée, émue, parce qu'elle voulait
créer son entreprise. Elle me disait que pour pouvoir gagner de l'argent
en plus de son statut d'étudiante, elle travaillait dans une boîte la nuit
où elle faisait hôtesse. J'ai tout de suite pris cette fille qui avait 25
ans, en admiration. Je voulais donc l'aider. Mais ce n'était aussi facile.
Vous m'avez donc vu une fois quand je vous ai salué chez Caro avec cette
demoiselle. Mais c'était plus complexe que prévu.
Avez-vous des nouvelles d'Isabelle « qui porte une robe légère qui
souligne superbement les courbes de son corps fin » mais qui vous a posé
un lapin...
Magnifique... Non seulement cette fille ne s'appelle pas Isabelle, mais j'ai
voulu en écrivant ce beau chapitre, que j'aurais pu éviter vis-à-vis de ma
compagne,... je voulais dire que quand on est ministre, on attire. Je ne
voulais pas éviter ces chapitres quoi font partie intégrale de la vie d'un
homme de pouvoir, ça attire des femmes. Donc cette histoire sans début et
sans fin, c'était ma façon à moi d'exprimer au public comment on pouvait,
même quand on est ministre, se laisser aller dans un délire
fantasmagorique mais qui n'avait aucun sens, c'était juste un délire qui
se termine par une déception qui était attendue... C'est un beau chapitre
que j'ai aimé écrire. Le métier de ministre, comme tous les métiers de
pouvoir, sont des métiers de grande solitude. Il y a plein de gens autour
de vous mais vous êtes seul. Quand il faut prendre une décision comme
celle de rentrer dans le gouvernement, on fait appel à ses amis, mais
c'est soi même qui a un jour la responsabilité de dire oui ou non. C'est
moi. Quand on doit un jour se dire, ce livre je le publie avant le 1er
tour des présidentielles ou après, malgré toutes les pressions, c'est moi
que ça engage. C'est donc une immense solitude. Mais c'est en même temps
une immense aventure humaine où il faut avoir des convictions solides et
prendre ses responsabilités et souvent quand elles sont courageuses, on ne
les regrette jamais. Les histoires à caractère sexuel, font partie
intégrante de la vie politique, je voulais les incarner à travers ça.
Vous sortez beaucoup, au Caro, au Marquis, chez Carlo, au Samy Café, au
Boudoir... vos terrains de chasse favoris ! A Paris, quelles étaient vos
boites préférées ?
C'est incroyable cette histoire de Marquis... Cette Morgane que je voulais
aider, elle bossait au Marquis et la patronne du Marquis est une fille que
j'ai rencontrée dans son collège de Pierre-Bénite, en 1986, dans lequel
j'étais invité par sa prof de français, pour présenter « le Gone de Chaaba »,
et c'est une fille qui est tombé amoureuse du Gone depuis 20 ans... et que
j'ai retrouvée ! Incroyable ou pas ? Voilà à quoi peu mener la lecture... Ça
m'a beaucoup plu cette histoire... Donc un jour, je suis allé boire une
coupe de champagne au Marquis... c'est beau ! Ça c'est la vie Lyonnaise !
Et à Paris ?
Je ne suis jamais sorti en boîte à Paris ! Il y a 10 ans, j'allais aux
Bains Douches avec Jamel Bourras et
Joe Starr. Mon problème c'est que je ne
suis pas fumeur et je suis allergique à la fumée donc très vite mon asthme
revient.
Suite de l'interview
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