Olivier Farissier sur le
Caro
Le CARO DE LYON - Jeudi 13 avril 2006
Carreleurs : Marco (rédac) et Nico (photos)
habillés par le Dressing.
Olivier Farissier, bonsoir et bienvenue au Caro de Lyon. Un établissement
où vous n'avez pas mis les pieds depuis des mois. Quel est votre sentiment
à cet instant où vous allez vous réconcilier avec votre mentor ?
Je ne me suis jamais fâché avec Monsieur Caro...
Comment expliquez-vous alors votre absence de 5 mois ?
Tu commences dur là... Réconciliation... On ne s'est jamais
fâché mais j'avais autre chose à faire et lui aussi avait autre chose à
faire ! (Rires)
Vous avez longuement hésité avant de venir vous confesser...
Pas du tout, j'hésitais pour lui. Je ne m'appelle pas
Nicolas Le Bec...
Le directeur associé de La Voile que vous êtes s'est-il déjà retrouvé sur
le carreau ?
Souvent. Mais dans quel domaine ? Les affaires ? Oui, ça
m'est arrivé une fois. Vous le savez, non ? Tout le monde le sait... C'était
en 2000, grâce à vous ! (Rires)
Par la grâce de qui ? Un concurrent, un mari jaloux, une fille de joie ?
Il ne me semble pas à ma connaissance m'être fait frapper par un mari
jaloux. Ah si ! Un, je crois... (Rires)
Comment s'appelait-il ?
Jean-Claude Caro ! (Rires)
Votre ami Jean-Claude, vous l'avez laissé un peu sur
le carreau...
Ah non, pas du tout. Tout va bien pour lui. Le jour où il est vraiment
dans la merde, je suis là et il le sait. Ce n'est pas mon ami de toutes
façons, c'est plus...
On va retracer votre parcours. Vous êtes né à Saint-Etienne en 1969. Papa
est éducateur spécialisé et maman possède une petite entreprise
d'orfèvrerie. Une enfance heureuse ?
Un 29 février quand même, un anniversaire tous les 4 ans !
Je ne suis resté qu'un an à Saint-Etienne. Je suis venu à Lyon
directement. J'ai une enfance normale, j'ai deux frères et une sur mais
pas du même mariage : Damien, Elsa et Yann. On s'est installé d'abord à
Fontaines puis à Caluire.
Durant votre
scolarité, quel genre d'élève étiez-vous et pourquoi vous surnommait-on «
le lézard » ?
Très doué !! Parce que je dormais tout le temps ! (Rires)
Quelle était votre place privilégiée dans la classe ? Près du radiateur ?
Non, pas près du radiateur, tout au fond où personne ne me
dérangeait et je dormais. Par contre j'ai toujours eu mes diplômes.
Après Notre Dame
de Bellegarde et la Trinité dont vous êtes renvoyé, vous intégrez le
Cours Pascal...
Notre Dame de Bellegarde, très bonne école, bonne éducation,
je la recommande à tout le monde !
C'est là que votre professeur d'histoire vous a surnommé le Lézard...
Il est con, mon frangin ! Mon prof d'histoire était un super
mec, un curé super, je partais en vacances scolaire avec lui. C'était
vraiment un bon mec.
Qui sont vos voisins sur les bancs du cours Pascal ?
Hervé Durozard, Nain Nain, Raoul Fenestraz, Stéphane et
Guillaume Targe, Antoine Maillon... Une ambiance extraordinaire, c'est là où
on aurait du m'appeler le lézard, j'ai fait que dormir pendant 1 an.
Vous vous réveilliez la nuit tombée ?
On y allait direct avec Nain Nain et on dormait en cours ! (Rires)
Il y avait aussi un certain Jérôme Bocuse...
Il sortait avec une copine à nous. Il ne s'appelait pas encore Jérôme
Bocuse, il s'appelait Jérôme Carlut. C'est en 1989, quand on était tous
les 2 à l'armée qu'il a commencé à se faire appeler Bocuse.
C'est en effet grâce à Jérôme Bocuse que vous êtes pistonné pour faire
votre service militaire au Mont Verdun...
C'est une légende ! En fait c'est Nain Nain qui m'a dit : « J'ai
un copain qui s'occupe du CS8, on lui donne un petit billet et on se
retrouve au Mont Verdun » J'ai donc donné le petit billet, Nain Nain
aussi mais il s'est retrouvé à Nancy ! C'était pourtant son pote, je ne le
connaissais même pas le mec ! Et il me disait : « Espèce d'enculé, tu
l'as payé combien ? » et je lui disais : « Moins que toi ».
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