Quelles sont vos
relations aujourd'hui ? Lui avez-vous pardonné son infidélité à votre
égard ?
Ça
me fait plaisir car grâce à vous je le vois, ça faisait 4 mois que je ne
l'avais pas vu. Mais ce n'est pas son infidélité puisque c'est moi qui lui
ai fait une infidélité. Je suis resté tout seul à la Voile. Je pense qu'il
aurait préféré que je parte mais il faut quand même que je travaille. Je
pense franchement que les gens avec qui je travaille (Raphaël et Jérôme)
sont des gens bien. Dans le métier de la nuit c'est rare de trouver des
gens comme ça. Ils n'ont pas de vices, ils m'ont fait confiance et je leur
fais confiance. Je suis bien avec eux.
Vous étiez quand même
toujours ensemble avec Jean-Claude, vous vous séparez du jour au
lendemain...
On
se fait ça tous les 7 ans ! C'est comme un septennat.
Vous faites le fanfaron mais c'est quand même lui qui vous a fait !
Ça
c'est bon ! L'histoire du pied à l'étrier ! C'est ma mère et mon père qui
m'ont fait à la base ! Il y a eu Jeannot avant Caro, il y a eu Christiane...
je leur dois beaucoup à ces personnes mais au bout d'un moment ça va ! Je
me suis fait tout seul, je pense. Je n'ai pas eu besoin de Monsieur Caro
pour me faire.
Vous êtes désormais salarié et un peu en panne de projets, semble-t-il !
J'ai toujours été salarié à la Voile. En panne de projets ? Pas du tout.
C'est des rumeurs ? La Voile fait un bon CA, cette année on est encore
monté en puissance, je pense qu'il n'y a pas beaucoup d'affaires à Lyon
qui font le CA que l'on fait. L'année dernière on était à 1,8 millions
d'euros et cette année à plus de 2 millions.
On est loin des 25
millions de francs du 115...
On
était les seuls ! On dépassait l'Est à l'époque ! Aujourd'hui vous avez
des Rouge Tendance, des à KGB, des Victoria Hall, vous avez un tas
d'établissements et on fait ce qu'on peut.
A vous entendre, vous
allez rester salarié de la Voile ad vitam aeternam ?
Pour moi je ne suis pas salarié, je suis associé avec eux. C'est le
concept, il y a tout. Quand il y a une réunion avec les employés, pour la
cuisine ou la carte, on se voit tous les 3, on fait la carte avec le chef...
C'est ma maison.
On vous a prêté
l'intention de racheter l'Océan à côté de Jean-Claude Caro, ou le Cube à
Villeurbanne, qu'en est-il ?
Le
Cube ? Trop cher ! Ils doivent me le donner, ça m'appartient ! L'acheter
c'est trop cher, il n'est plus à 220 000 francs mais en euros et par
mois ! Je n'achèterai jamais une affaire chère à Lyon.
Et vous installer à
côté de Jean-Claude ?
L'Océan, pas mal ouais ! J'ai pris Ducasse pour travailler à côté ! (Rires)
Cette séparation
a-t-elle eu des conséquences pour vous sur le plan financier ?
Pas du tout. A quel niveau ? Sur le CA ? Non pas du tout.
Vous sous-entendez qu'il n'apportait rien à
l'affaire ?
Si. Il a apporté beaucoup de choses comme ses idées. La Voile, maintenant,
tourne toute seule, on est vitesse de croisière ! On a lancé un produit et
une fois que le produit marche, vu que ce n'est pas sur l'image
Caro-Farissier, pour les gens maintenant c'est la Voile. C'est une
marque : la Voile. Moi, je reste parce que j'ai encore une clientèle donc
je m'en occupe.
A
combien se montent vos revenus mensuels ?
2000 euros. Je suis nourri, logé, je vis bien. Je n'ai pas besoin d'argent
pour vivre.
Vous nous mentez une
fois de plus sur votre salaire mais où passe votre argent ?
Dans les femmes, c'est ça ? (Rires)
Vous êtes un joueur de casino invétéré au point qu'on vous surnomme
Monsieur Pharaon... Quelle est la plus grosse somme que vous ayez perdue en
une nuit ?
200 euros ! Je ne joue pas beaucoup ! Je te jure ! Tu parles
à l'heure ? C'est comme les femmes, 200 euros de l'heure ! C'est tout au
même prix ! C'est pour ça j'aime bien les deux ! (Rires)
Etes-vous un flambeur et êtes-vous assujetti à l'ISF ? Quel est l'état de
votre patrimoine aujourd'hui ?
Oui, flambeur dans tous les domaines ! Dans la vie je suis un flambeur. Il
faut la brûler la vie, non ? On ne reste pas longtemps sur terre. Je ne
suis pas assujetti à l'ISF. Je n'ai pas de patrimoine, rien, zéro.
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