Avez-vous des frères et surs ?
J'ai une petite sur qui malheureusement
est morte en 1986 à l'âge de 32 ans d'une rupture d'anévrisme, ça a été le
drame de ma vie. J'ai eu deux drames dans ma vie (la perte de ma petite
sur Françoise et mon divorce avec la maman de mes enfants) et le
troisième ça a été la mort de mon papa.
Etudes secondaires et supérieures ?
Moi, je voulais être prêtre quand j'étais
petit donc j'étais dans un petit séminaire... C'est une histoire qui a
toujours ému Chirac, il l'a racontait très souvent d'ailleurs quand il
m'aimait encore et quand j'étais un des rares députés à le soutenir alors
que tout le monde l'avait abandonné. Par la suite, je me suis tourné vers
le métier prothésiste dentaire, essentiellement par respect et amour de
mon grand-père.
Signes particuliers sur votre carte d'identité ?
La vielle carte ? Pas de signes particuliers.
La vraie couleur de vos cheveux y est-elle indi-quée ? Et votre chaîne en
or ?
Et non, je suis devenu blanc maintenant.
Vous savez ce que disais Confucius : « Quand il y a de la neige sur le
toit, il y a du feu dans la cheminée ». et il disait mieux « : « Tête
de fou ne blanchit pas ». Désolé, mais je n'ai pas de chaîne en or... (rires)
Quelle est votre situation matrimoniale à l'heure actuelle ?
Je vis avec une personne que j'aime beaucoup. Elle s'appelle Anne Lonceux,
élue à Bruxelles, avocate au barreau de Bruxelles et au barreau de Paris.
Je rêve qu'elle devienne avocate au Barreau de Lyon.
Avez-vous des enfants ?
J'ai eu une femme qui a compté dans ma
vie, c'est la maman de mes enfants, c'est ma première épouse, Marie-Claude
Métras. Son père était brigadier-chef dans la police, c'était le patron de
Bellecour. Et le vrai regret c'est d'avoir divorcé avec la maman de mes
enfants. Elle est partie avec mon chef de laboratoire, mais si elle est
partie c'est parce que je lui ai fait beaucoup de mal. Quand on ne
respecte plus une femme et qu'on sort, qu'on est pas capable d'être loyal,
il est normal qu'un jour on paye l'addition.
Dans quelles circonstances l'avez-vous rencontrée et quel âge aviez-vous ?
Je l'ai rencontrée dans un lieu que j'aimais beaucoup, avec quelques bons
copains on y allait tous les mercredis, 3 copains dentistes, un copain
pharmacien et tous les mercredis ils venaient me voir jouer au foot. A
l'époque je jouais à Décines et on allait tous les mercredis manger un
couscous et après on allait danser au BC Blues. C'est là que je l'ai
rencontrée. A l'époque j'avais 26 ans.
Avez- vous avez mis le polichinelle dans le tiroir avant le mariage ?
Non.
A quel âge avez-vous fricoté pour la première fois ?
Tout jeune avec la fille du directeur de la Tribune Est-Loire, Le Progrès
de St Étienne qui avait 5/6 ans de plus que moi. Je devais en avoir 13/14
ans. (rires)
Peut-on dire qu'en plus d'être un fêtard invétéré, vous êtes un coureur de
jupons ? On vous surnomme « le chien de talus » dans le microcosme...
On ne prête qu'aux riches, et je voudrais
que les femmes qui se vantent d'avoir eu des relations avec moi viennent
me voir ou me téléphonent. Ça m'agace un peu, on m'a mis une étiquette qui
est démesurée. Les femmes que j'ai eues, que j'ai aimées, je les ai
respectées.
Suite de l'interview
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