Ils vont tout faire pour que vous ne reveniez pas sur le devant de la
scène... Emmanuel Hamelin par exemple !
Si j'étais vrai de vrai, je dirais que
les brouettes on les pousse et que Mr
Hamelin n'est pas à la place où
il devrait être. Mr Hamelin oublie que j'avais une admiration
exceptionnelle pour son père Xavier, et quand j'étais au RPR, je l'ai mis
en avant. Comme j'avais une telle admiration pour son père, je l'ai mis en
avant en tant que candidat aux élections cantonales, en 1996 sur le 1er
arrondissement. Il a perdu et Mr Buna a gagné. Je l'ai gardé dans mon
équipe et il a souhaité être le secrétaire général de « Tous pour Lyon »,
l'association que j'ai créée quand on m'a demandé de venir à Lyon. Et je
me souviens d'une anecdote exceptionnelle au Sofitel - Eric Obeuf pourrait
en parler - Mr Hamelin me dit : « Il nous faut à Lyon quelqu'un de
jeune, dynamique, proche du président de la république, patron du RPR qui
s'appelle Marc Fraysse » Il plaide ma venue à Lyon. Et puis, y a la
dissolution de 1997. Je suis candidat et j'ai besoin d'un suppléant. Mr
Barre me recommande son adjointe Marie-Hélène Finas qui est son adjointe à
l'éducation et je suis obligé d'annoncer à Mr
Hamelin qu'il n'est pas
suppléant. C'est alors qu'il me trahit en partant chez Henry Chabert.
Alors qu'il est secrétaire général de « Tous pour Lyon » ! Et pourquoi ?
Parce que Mr Hamelin qui n'a pas beaucoup de courage est l'ami intime de
Christophe Mahé, et Mr Christophe Mahé est le gendre de Mr Chabert. Et que
Christophe Mahé lui a dit : « Si tu viens soutenir Chabert, tu as
toutes tes chances ! » Mr Hamelin est aujourd'hui un député sur
strapontin par intérim, parce qu'il est en réalité toujours le suppléant
de Mr Chabert.
Et Henry Chabert, qu' en pensez-vous ?
Un homme très bien. Un homme de qualité,
de compé-tences et de convictions qui malheureusement a été mani-pulé par
deux personnes, qui s'appellent Mr Mahé et Mr Forien. S'il avait respecté
le contrat que nous avions passés à Matignon avec Alain Juppé, où Alain
Juppé lui dit : « Mr Barre et Mr Chirac souhaitent que nous tour-nions
la page des affaires. Nous souhaitons que Marc Fraysse soit candidat aux
législatives. Vous soutenez Marc Fraysse et moi Alain Jupé, je m'engage à
ce que vous soyez député européen ». Quant à moi, principe de Peters,
je m'étais engagé à soutenir Chabert aux élections municipales.
Il y a eu
la dissolution, Chabert a profité de cette courte période pour s'imposer
en faisant une campagne dégueulasse, en se servant de gens comme Mr Rendu
qui a envoyé des gens à la Croix Rousse pour faire campagne contre moi sur
le thème : « les Francs-maçons sont des cons. Il a trahi Villeurbanne,
il va trahir Lyon » Une campagne délétère, dégueulasse et ils ont
gagné de peu de voix. Et il n'a pas été invalidé. Malgré tout, j'ai du
respect pour Henry Chabert, c'est moi qui l'ai fait rentrer au RPR, rue
Pizay au restaurant le Garet. J'ai pris sa carte au RPR, personne
n'en voulait ! Nous étions que 2 à dire - Jean Besson et moi - « il
faut le prendre » parce qu'il a des compétences, des qualités. Et moi,
j'ai pris Mr Chabert et à mes 10 ans de mariage, il était là, nous étions
des amis. Depuis il a trahi cette amitié.
François Turcas nous a déclaré à votre sujet : « C'est un con ! C'est
un jaloux ! »
Con, oui ! Jaloux, non ! Et Turcas il devait être à trois gramme quand il
a dit ça ! (rires) Que je sois con et naïf, oui, mais il peut pas
dire ça que je sois un jaloux ! Que j'ai cru aux hommes et que les hommes
m'aient trahis, oui. Que j'ai quitté Villeurbanne que je n'aurais jamais
dû quitter, parce que l'on a pas le droit de trahir la ville qui vous a
donné la plus grande fierté de votre vie que d'être député. Oui, je suis
un con et j'accepte.
Il y a quelque chose de très connu dans son mode de vie, c'est la
Turca's night !
Racontez-nous votre initiation ?
J'ai joué à la pétanque avec François, Jean Pierre Guyot et Eric Obeuf à
4h du matin devant le Sofitel, après avoir fait toutes les boîtes de nuit.
J'ai fait plusieurs fois le tour de la ville...
Vous avez réussi à tenir le choc !
Oui, parce que moi je fais semblant, mais François Turcas, je l'aime.
Suite de l'interview
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