Vous faites largement profiter vos amis - dûment sélectionnés - de votre
train de vie. Mais lequel d'entre eux emmèneriez-vous sur une île
déserte ? Au large du Brésil, bien sûr ! Jérôme Devèze, Jean-Paul Brunet,
Michèle Luquet, le psychanalyste Jean-Pierre Zobel, Alain Ruet, Jacques
Marcout ou Béatrice Chevalier ?
Mais moi je les emmène tous ensemble.
C'est très difficile, les autres vont être déçus. J'ai vraiment envie de
dire avec tous. De plus, il en manque beaucoup. Il manque Jean-François et
Philippe, Sophie, Christine et Olivia, Patrick, Jérôme, Benjamin... Ils
comprendront pour de multiples raisons que dans la liste il y a vraiment
une personne qui m'est particulièrement chère, c'est Jean-Pierre Zobel.
Bonne pioche ! ça vous permettrait de poursuivre tranquillement votre
analyse...
Non, parce que Jean-Pierre n'analyse pas ses amis, jamais.
Est-ce que vous avez un psychanalyste qui vous suit ?
Non, j'ai un cardiologue qui me suit maintenant, depuis un petit séjour en
janvier aux urgences de Saint Joseph.
Victime d'un malaise au volant, vous êtes en effet passé tout près de
la mort...
Non, je ne suis pas passé tout près de la mort, j'ai cru que !
Comment avez-vous regardé la vie par la suite ?
Alors je me suis dit : « tu en as bien profité mais alors maintenant tu
vas en profiter encore plus. Mais alors surtout prends du bonheur, du
plaisir et du bon temps. » Parce que c'est vrai tout peut s'arrêter en
un millième de seconde.
Avez-vous vu ce fameux tunnel ?
Non, je ne suis pas allé jusque là, parce qu'en fait je n'ai pas du tout
fait un malaise cardiaque, j'ai fait une syncope vagal, donc un malaise
vagal. Mon cur va très bien. J'ai une micro fuite mais à part cela tout
va très bien (rires).
Vous êtes-vous tourné vers Dieu à ce moment là ? Compte-t-il dans votre
vie ?
Je lui ai dit : « Pas maintenant ! ».
Suite de l'interview
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