Par Marc Polisson
Le chroniqueur gastronomique du Figaro a consacré son croque-notes du samedi 25 février 2012 à la mère Brazier. Dithyrambique au point de confondre Mathieu Viannay avec le curé d’Ars.
Il boxe parmi les meilleurs dans sa catégorie. Semaine après semaine, les lecteurs du Figaro se régalent de ses chroniques gourmandes cuites à la perfection. Petit florilège extrait de son papier consacré à la rue Royale : « La Mère Brazier appartient à ces institutions paisibles, aux vagues lentes et majestueuses. (…) La réputation s’en fut il y a quelque temps, puis elle revint lentement sous la houlette de Mathieu Viannet » Aie ! Joliment brossé, cher Monsieur, mais le vrai patronyme de Mathieu, c’est Viannay. Certes, nous sommes toujours prêts à pardonner aux Parisiens en goguette, mais de là à persévérer dans la boulette ! Car il persiste le Simon cache-cache : « Ce chef impeccable a pigé tout de suite qu’il ne fallait pas brusquer cette ville que Paul Bocuse couve d’un regard possessif. Et si Monsieur Paul a baissé ses paupières quelques secondes pour acquiescer, c’est que Mathieu Viannet appartient à ces chefs avisés dans un univers où les coups de maillet tombent à tout moment. » Ce n’est pas la première fois que Mathieu voit son patronyme ainsi écorché. Ses vielles clientes sont ainsi persuadées qu’il descend tout droit du train d’Ars où officiait un certain Jean-Marie Vianney. D’accord, Mathieu a démarré sa carrière comme Chef de gare, mais la comparaison s’arrête là. Quant à la boulette de l’ami Simon, très à cheval sur l’expression écrite, le mystère demeure. Avait-il abusé du vin de messe ?
Le croque-notes de François Simon – Le Figaro du 25 février 2012
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