C’est moi Michel, c’est toi Denis…

6 octobre, 2008 | SAINT POTHIN | 0 commentaires

michel_denis A chaque extrémité, les seuls rescapés de la droite aux municipales 2008.
Lequel mangera l'autre en 2014 ?

Par Saint Pothin

 

C'est moi Michel – C'est toi Denis – C'est toi le gros et moi le petit – C'est moi Michel – C'est toi Denis – Et nous sommes de bons amis. Vous avez sûrement la musique en tête… Tant mieux, c'est l'hymne choisi par la droite lyonnaise pour le mandat en cours.

 

Michel Havard et Denis Broliquier se partagent le privilège de séduire les silures de la Saône. Nos deux compères, sur le pont Bonaparte, le regard loin vers la confluence, jouent à qui pissera le plus loin. La taille des attributs ne sera pas suffisante pour séduire la belle Agglo, et il en passera des optimistes sous les ponts avant d'être choisi par la reine du bal dans 6 ans. Notre duo va donner le spectacle, d'autant qu'à la Centrale (la mairie centrale plus exactement), le seul endroit où ils se croisent régulièrement, l'armée des lumières de Collomb se charge de cultiver les différences en se lançant des tartes à la crème. La ménagère de moins de 50 ans qui avait élu Michel Noir sur sa belle gueule va devoir faire un choix entre le rondouillard à la voix de père fouettard et le gigolo qui se laisse pousser les dents ; entre le sans étiquette et le code barre UMP ; entre se faire honorer à la papa après confesse à Ainay, ou chatouiller à la hussarde, sous les bancs de l'assemblée.

 

Choisira-t-elle le nom de Broliquier, qui fleure bon le vernaculaire, ou le nom de Havard, qui fait université à l'Américaine ? Un bon lyonnais a forcément gardé la Breloque du grand-père qui donne à peu près l'heure et fréquente l'Havarice, vu qu'il est né avec des oursins dans les poches. Le choix va se faire dans la douleur, foi de Saint Pothin ! La course folle à la mairie lyonnaise nous réserve heureusement encore de nombreux épisodes et des guest star : les Philip Brothers en Satanas et Diabolo, Dominique Bolliet en Simplet, Marc Fraysse en Candy, Emmanuel Hamelin en Conan le barbare (à moins que ce ne soit…), Nadine Gelas en sœur Sourire, Jean-Yves Sécheresse en Torquémada, Richard Brumm tout simplement en Ferrari… On n'en a pas fini avec les gags désopilants, les tartes à la crème de grattons et les peaux de bananes flambées. Quand un y va, l'autre le suit – Toujours ensemble, toujours unis – On se dispute mais qu'est-ce qu'on rit – Nous sommes Michel et Denis !

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