Le Progrès, roi de l'immobilier !
Discours fleuve (normal, on est en bord de Saône) et travaux de
maçonnerie (où Gégé a démontré tout son savoir-faire), sont les
deux temps forts qui ont marqué la pose de la première pierre du Progrès
au Confluent. C'est la 3ème fois en 10 ans que le vénérable
quotidien va changer de quartier. La météo en était toute déboussolée...
Le Progrès va quitter fin 2007 ses locaux flambants neufs de la
rue Servient pour s'installer au Confluent, symbole « d'une ville
moderne » selon Gérard Collomb. « J'ai l'impression
d'avoir déjà entendu ça en 1970 à l'époque du tout-béton ! » relève
mon complice Alexandre, qui n'était pourtant pas encore né à
cette époque... Décidément l'air de Marrakech réussit à notre
collaborateur ! Un discours écouté par une centaine de personnalités
dont de nombreux politiques (voir projection diapos) et par Gérard
Angel qui ne rate pourtant jamais une occasion pour étriller son
ancien employeur... Mais l'appel des petits fours a été le plus fort !
Avec sa prestance, son élégance et son éternel nud pap', Gérard
Lignac a fait forte impression. Un patron de presse délicieusement
old style comme on les aime !
Une coupe de
champagne rapidement avalée, tous les parlementaires de droite et JJQ
sont partis pour Oullins où les attendait le Premier ministre. Dans le
même temps, le nouveau propriétaire du Progrès grimpait dans la
limousine du maire de Lyon qui l'avait invité - depuis longtemps déjà -
à goûter la cuisine de Pierre Orsi. Gérard Collomb n'ayant pas le
don d'ubiquité, il ne pouvait donc pas dans le même temps trôner à la
table de Dominique de Villepin. Quant au chapiteau dressé à
l'angle de la rue Montrochet et du quai Rambaud, il connaîtra une
seconde vie, le soir venu, avec DJ, champagne à gogo engloutis par une
centaine d'amis du promoteur et de l'architecte du projet. Une fête
aussi réussie qu'improvisée.
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